Introduction page 1
PREMIERE PARTIE : page 2
« La théorie de l’attachement et l’acceptation du handicap »
I. La théorie de l’attachement p°2
a- L’attachement selon Bowlby p°2
b- L’attachement secure et insecure d’Ainsworth p°3
II. L’épreuve parentale à l’annonce du handicap p°5
a- L’enfant imaginairep°5
b- L’enfant handicapé p°6
DEUXIEME PARTIE : page 7
« Impact de l’éducation sur la vie sociale de l’enfant handicapé »
I. Handicap et société p°7
a- Les représentations sociales p°7
b- La peur p°7
II. Education primaire (par les parents) p°8
a- Abandon versus surprotectionp°8
b- Les besoins éducatifs de l’enfant handicapé p°9
Conclusion page 10
Bibliographie
INTRODUCTION
Au temps où elle était influente, l’église pensait qu’un enfant déficient représentait un châtiment infligé par Dieu, à la suite d’une faute commise par les parents ou les grands parents. Ainsi, le père et la mère ne pouvaient pas échapper à la convictiond’être coupable d’avoir mis au monde un enfant handicapé.
Aujourd’hui, l’éclairage apporté par les progrès de la médecine et l’évolution des mentalités devraient logiquement permettre la disparition de ce sentiment de culpabilité, qui fait tant de dégâts dans les relations intra-familiales. Ce n’est pourtant pas le cas.
A travers ce dossier, nous tenterons de déterminer quels sont les facteursindispensables à l’intégration sociale de l’enfant handicapé ?
Ce questionnement émane d’un intérêt tout particulier pour les personnes handicapées, ainsi que d’un vécu personnel.
Au début de mon étude, je désirais étudier les processus qui permettent à un enfant de s’insérer dans sa famille, puis dans la société. Au fur et à mesure de l’avancement de mes recherches, j’ai décidé d’utiliser commepoint de départ l’intéressante théorie de Bowlby : la théorie de l’attachement. Cette dernière m’a permis de structurer ma recherche, dans le sens de l’apport de l’éducation sur les capacités sociales de l’enfant, et plus particulièrement de l’enfant présentant des déficiences de toute nature.
Dans un premier temps, nous ferons le point sur la théorie de l’attachement à travers Bowlby etAinsworth, puis nous aborderons l’importance du détachement des parents à l’enfant imaginaire pour l’éducation de ce dernier. Puis, nous verrons les raisons qui font que, de nos jours, la différence est toujours si mal acceptée, ainsi que les différents types d’éducation apportée à l’enfant. Tous ces points se révèlent indispensables pour le développement et l’intégration sociale de l’enfant déficient.PREMIERE PARTIE :
« La théorie de l’attachement et l’acceptation du handicap »
I. La théorie de l’attachement
a- L’attachement selon Bowlby
Pour Bowlby, l’enfant est intrinsèquement orienté vers le partenaire adulte dont il recherche la proximité. Cet objectif peut-être atteint à l’aide de différents systèmes de comportement : les cris-pleurs, le sourire, l’agrippement, lasuccion, la locomotion (déplacements pour suivre ou chercher l’adulte).
Ces systèmes s’organisent différemment selon l’âge de l’enfant. Au début de la vie, l’enfant met en œuvre des comportements non rectifiés quant au but (exemple : pleurs sans variation quel que soit l’endroit où se trouve la mère), mais petit à petit, des comportements rectifiés quant au but se mettent en place (exemple :l’intensité de l’appel varie en fonction de l’endroit où se trouve la mère).
L’activation des conduites d’attachement ne se fait pas seulement en relation avec l’écart spatial existant entre la mère et l’enfant. L’état interne de l’enfant constitue également un déclencheur (faim, douleur, froid…), mais aussi les conditions extérieures (obscurité, bruit…).
Pourquoi l’enfant recherche-t-il aussi…