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Modèles Socio-politiques de l’Etat.

PREMIER PARTIE : GENESE ET EVOLUTION DES ETATS MODERNES

Alain Touraine : a écrit « La société post-industrielle » et « critique de la Modernité ». Selon lui, la modernité est en crise, et il lui semble que nous sommes entrés dans l’âge de la post-modernité.
Emile Faguet : « Seizième siècle » : il y décrit les étapes par lesquelles la modernitéhistorique s’est imposée (Humanisme ; Renaissance ; Réforme).
Elias : « La dynamique de l’Occident » : le développement des États européens résulte d’un processus de centralisation politique, s’accompagnant d’un processus d’uniformisation sociale. Il détruit les liens féodaux d’appartenance locale, les individus se retrouvent des « sujets » face à l’Etat.
Schumpeter : Caractérise la notiond’entrepreneur économique par la prise individuelle de risques et l’innovation dans l’espoir d’un profit. L’entrepreneur politique fait son apparition sur un fond de machiavélisme. L’entreprise politique est une aventure risquée.
Weber : Selon lui, l’éthique protestante – croyance que la réussite terrestre est le symbole du salut – favorise l’émergence du capitalisme.
Bacon : Proclame que le savant est unentrepreneur du savoir, qui peut révéler des réalités inouïes pour le sens commun et imposer la raison contre l’opinion établie.
Tocqueville : L’individualisme a été favorisé d’une certaine manière par l’Etat moderne. Toute l’éthique individualiste moderne, au sens de complexe de normes de comportement (ethos), s’inscrit dans la logique des Etats modernes.
Macpherson : L’institution de lapropriété privée présuppose l’ « idéologie » de « l’individualisme possessif ».
Locke : Théoricien de la révolution anglaise, considérait dans sa version du contrat social que le premier droit de l’individu est le droit à la possession de son propre corps (en opposition à l’esclavage et au servage), ainsi qu’aux produits de son action.
Parsons : tente une comparaison néo-évolutionniste entre les sociétésarchaïques, antiques, et modernes. Il n’affirme pas le caractère inéluctable de la modernisation des sociétés humaines, contrairement à une philosophie de l’Histoire, mais, avec les ressources du langage structuro-fonctionnaliste, il tente d’établir les conditions de possibilité de cette modernisation.
Mauss : Il n’y a pas d’échange économique au sens propre, c’est la valeur d’usage inscrite dansles normes coutumières qui règle la nature des dons réciproques entre les membres.
Lévi-Strauss : « L’homme nu » : Les sociétés primitives sont dominées par la culture, qui comporte un ensemble de normes et de rites de passage et d’intégration extrêmement contraignants pour l’individu qui n’a pas d’existence sociale propre. Cette culture produit un ensemble de récits mythiques, représentationssymboliques très complexes de la micro-société. Ces mythes permettent l’identification des membres à la société et leur institutionnalisation établit le contrôle social.
Thomas d’Aquin : théologien scolastique qui théorise le droit de révolte contre un pouvoir injuste. La société traditionnelle est régulée par des principes culturels de caractère sacré, transmis par certains organes ou personnesspécialisées. Cet ancrage culturel de type universaliste engendre par l’éducation une certaine stabilité du système sociopolitique.
Lesage : Les citoyens soviétiques sont soumis à trois obligations : le travail socialement utile, la préservation des intérêts de l’Etat, et le respect des lois et de l’éthique socialiste. Les associations sont intégrées dans le système politique.
Rosanvallon : Leparadoxe de la social-démocratie est qu’en voulant trop réguler les mécanismes de « redistribution » des richesses par des prélèvements fiscaux, on fige les rapports sociaux et on compromet le dynamisme économique.
Bossuet : Dans l’Ancien Régime, l’Etat royal absolutiste fonde sa légitimité dynastique sur les principes traditionnels de type religieux. « Tout pouvoir vient de Dieu » conforte…