Cantatrice chauve

[TRAVAIL DE GROUPE SUR UNE OEUVRE DE IONESCO «LA CANTATRICE CHAUVE», PAR DE SCHEPPER A., DRION B., WELKENHUYSEN N. ET KIDICHO D. REALISE DANS LE CADRE DU COURS DE FRANCAIS DE MME. DUBUISSON. ]

TABLE DES MATIERES :

Introduction

Résumé de la pièce

Analyse de l’œuvre
La structure
Le temps
Le lieu
Les personnages
Le langage et ses procédés comiquesCe qu’il faut retenir de « La Cantatrice chauve » de Ionesco

Conclusion

Bibliographie

Introduction

Résumé de la pièce

Résumer la pièce d’Eugène Ionesco est une chose presque impossible tellement la notion de l’absurde est omniprésente. Toute fois, on peut dégager un semblant d’histoire: les Smith, couple traditionnel anglais ayant terminé de dinerbavardent pour ne rien dire. Ils reçoivent alors les Martins, couple marié qui pourtant ne semblent pas se connaître se redécouvrent au fil de la pièce, ainsi que la visite du capitaine des pompiers. Ce dernier déclenche alors un incendie verbal, une cacophonie grotesque avant de soudainement revenir au calme du début. Les Martins, couple traditionnel anglais …

Analyse de l’œuvre

Lastructure

On remarque que la pièce n’est absolument pas organisée, elle ne comporte ni un début ni une fin. Il n’y a pas d’action proprement dite et aucune intrigue n’est présente. Toutefois, on peut caractérisé le début par de longues tirades incohérentes:

« Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ontbu de l’eau anglaise. Nous avons bien mangé, ce soir. C’est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est Smith. » (Mme Smith)

et la fin par une succession de répliques coutres, qui n’ont aucuns liens entre-eux:

« Quand je suis à la campagne, j’aime la solitude et le calme. » (M. Smith)
« Vous n’êtes pas encore assez vieux pour cela. » (M. Martin)
« BenjaminFranklin avait raison: vous êtes moins tranquille que lui. » (Mme Smith)
« Quels sont les sept jours de la semaine ? » (Mme Martin)
« Monday, Tuesday, Wednesday, Thursday, Friday, Saturday, Sunday. » (M. Smith).

De plus la fin est sujet d’abord à un dénouement étonnant ( le lecteur ne s’y attend pas) et ensuite un dénouement sans logique (on revient exactement comme au départ):

« Lesparoles cessent brusquement. De nouveau, lumière. M. et Mme Martin sont assis comme les Smith au début de la pièce. La pièce recommence avec les Martin, qui disent exactement les répliques des Smith dans la première scène, tandis que le rideau se ferme doucement. (didascalie) »

Ceci nous montre donc bien le caractère interchangeable des personnages comme des humains. Ionesco exprime que la viehumaine est vouée à un éternelle recommencement. Et ce n’est qu’à la fin de la pièce que le public se rend compte de l’absurdité de l’existence humaine.

En ce qui concerne l’absence d’intrigue et d’action, on pourrait croire que cela crée l’ennui et le désintérêt du public et pourrait même conduire la pièce à l’échec. Mais Ionesco joue justement sur cette perplexité en déplaçant l’intérêt, qui neporte plus sur l’action mais sur les effets de la pièce que l’auteur recherche. Il sollicite la réflexion. Le public joui alors d’une satisfaction dans la compréhension du double but de la pièce; le vide du langage et l’anti-pièce (sous-titre de la pièce). La dernière notion est la caractéristique première du théâtre de Ionesco: le rejet des conventions classiques théâtrales. C’est-à-dire la remiseen question de l’utilisation de l’action, du lieu, du temps et du langage. De plus, Ionesco préfère mettre de l’importance sur les didascalies ou les descriptions plutôt que sur le suspense du personnage de la cantatrice chauve. Il amène ainsi le spectateur à se poser des questions sur ce personnage intrigant qui n’apparaitra finalement qu’une fois à travers une simple réplique d’un personnage…