Certes le contrôle social peut supprimer la déviance mais il ne peut que la limiter

DISSERTATION :

INTRO

. L’indignation qui s’est déroulée à Tarascon dans les Bouches-du-Rhône, le jeudi 6 mai 2010 a suscité de nombreuses réactions entre colère et incompréhension.La découverte de la profanation de sept stèles de soldats dans le carré musulman démontre effectivement que certains comportements sont caractérisés de déviants.
. Ces actes sont unefaçon de démontrer parmi d’autres que malgré le devoir de conformité aux normes et valeurs sociales, certains individus ne favorisent pas l’ordre social.
. Les faits divers rejoignent iciun véritable problème de société: comment se fait-il que l’on soit face à des individus qui ne respectent pas les normes et les valeurs de la société, est-ce-que les agents qui sont censés supprimerces comportements fonctionnent bien? Un déviant peut-il à nouveau être déstigmatisé ? La déviance peut-elle réellement disparaître?
. Après avoir rappelé les mécanismes du contrôlesocial pour supprimer la déviance (ensemble des pressions qu‘exerce la société pour amener les individus à se conformer à ses valeurs et à ses normes), on se demandera si ceux-ci limitent ou bien fontdisparaître cette conduite.

I. Certes, le contrôle social peut supprimer la déviance:

b/ et le contrôle formel
. Sanctions sociales positives (gratification): elles sont symboliques (ex:amende)
. Sanctions sociales négatives (répression) : elles sont physiques ( ex: la prison) et institutionnalisées (appliquées par des instances: Police, Justice)

a/ par le contrôle informel.. Un « autocontrôle » exercé par l’individu, pour lui la socialisation a été aboutie, il peut se conformer :
– soit par intériorisation (de son plein gré),
-soit par identification à ungroupe,
– soit par complaisance ( stratégie de tranquillité).
. Dans la plupart des cas, quand l’individu ne respecte plus la société, un rappel à l’ordre suffit à le remettre dans le droit chemin….