Contre la fécondation in vitro

Dans notre société actuelle, de nombreux parents infertiles éprouvent un désir grandissant d’avoir des enfants et ce, peu importe les risques à envisager. La médecine devrait-elle utiliser la fécondation in vitro pour contrer l’infertilité? À mon avis, non, puisque cette pratique n’est pas du tout sécuritaire et va à l’encontre de plusieurs principes moraux. Nous croyons également qu’un succès enterme de fertilité est un enfant conçu de façon naturelle et sans traitements quelconques, ce qui est plutôt contraire aux méthodes proposées ici. Nous exprimerons donc notre point de vue en abordant la santé fragile des enfants créés ainsi que les grossesses multiples des mères porteuses.

Avant de commencer, nous considérons intéressant de définir certains termes utilisés au cours de cetravail. Premièrement, qu’est-ce que l’infertilité? C’est l’incapacité ou la difficulté pour un couple d’avoir des enfants de façon naturelle . Deuxièmement, que signifie la fécondation in vitro? Selon nos recherches, c’est «l’action de féconder artificiellement en laboratoire ». En d’autres mots, c’est un processus où la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde se fait dans une éprouvette pour êtreensuite inséré dans l’utérus de la femme. Ceci constitue les bases sur lesquelles nous allons maintenant argumenter.

Tout d’abord, nous nous opposons au principe de la fécondation in vitro puisque de nombreux bébés naissent de façon prématurée et avec des problèmes de santé. En effet, des statistiques expliquent que 90% des triplets et 80% des jumeaux naissent avant la fin de la grossesse ,ce qui peut présenter de grands risques pour leurs vies. Parmi ceux-ci, plusieurs souffrent de malformations, de paralysie cérébrale ou de retards de développement . Par exemple, le docteur Barrington nous explique qu’une femme avait «accouché à 23 semaines d’un bébé prématuré qui est ensuite mort. Elle a retenté le coup de la fécondation in vitro et a accouché de jumeaux à 24 semaines .» À peinequelques semaines plus tard, l’un des enfants est décédé aux soins intensifs. Le deuxième jumeau a survécu, mais celui-ci éprouve tout de même, de nos jours, de graves problèmes pulmonaires. Les recherches démontrent que ce type de problème est fréquemment rencontré. Ces techniques de fertilisation sont donc très dangereuses et mettent en jeu la santé physique et mentale de jeunes enfants quigarderont ces séquelles tout au long de leur vie.

De plus, on constate que le taux de grossesses multiples est anormalement élevé dans les cliniques de fertilité et comme nous explique le Docteur Raymond B. Lambert, «le plus grand facteur de risque en fécondation in vitro pour la santé des enfants est celui des grossesses multiples ». En effet, le danger est énorme pour ces bébés ainsi que pourles mères. Comme l’explique
le Docteur Keith Barrington, néonatologiste à l’hôpital Ste-Justine: «On n’a pas le droit de mettre nos patients en danger. C’est pourtant ce qui se fait tous les jours dans les cliniques de fertilité. ». En plus du coût très élevé de telles interventions, le nombre d’embryons fertilisés est imprévisible. La technique consiste à implanter plusieurs ovules fécondésdans l’utérus de la femme, car l’incertitude de la réussite des essais in vitro pousse les médecins à en insérer plus d’un. Les parents sont d’accord, car ils sont aveuglés par leur désir de bambin. Le Docteur Bissonnette nous raconte que lorsque l’éventualité d’avoir des jumeaux ou des triplets est présentée aux parents, ceux-ci semblent heureux. Ils ne réalisent pas l’ampleur des risques et pensentque les problèmes arrivent seulement aux autres . On va même jusqu’à utiliser la réduction embryonnaire (éliminer des embryons) pour assurer les chances de survies des autres bébés. Est-ce éthique de tuer un être seulement pour en sauver d’autres? À mon avis, cette situation est inconcevable et toutes ces raisons renforcent donc fortement mon opinion contre la pratique in vitro.

Le seul…