Familiale

familiale1. Lectures du texte

Plusieurs fois afin de bien le comprendre et éventuellement de déjà s’apercevoir de son originalité (cela vous servira pour déterminer les centres d’intérêt qui doivent rester votre préoccupation majeure jusqu’au point 5)

2. Etude du paratexte (tout ce qui vous est indiqué en dehors du texte lui-même)

Identifiez n l’auteur (et rassemblez ce que vous savezéventuellement de son oeuvre, de son style….)

n le titre de l’oeuvre (et demandez-vous à quel genre, à quel courant, à quel événement politique ou historique…etc. elle se rapporte.)

Si vous avez lu cette oeuvre, recherchez les éléments qui peuvent permettre de situer avec plus de précision l’extrait.

n la date d’édition (et tout ce que vous savez de cette période…)

n tous leséléments qui vous sont parfois donnés sous la forme d’un petit « chapeau » avant le texte proprement dit.

3. Analyse systématique (au brouillon) du texte

Il faut tenter d’appliquer tous les « outils » d’analyse vus en cours et dans l’ordre du cours.

Constituez pour cela sur cinq pages différentes des tableaux RT/AN/INT :

COMPOSITION
LEXIQUE
RHETORIQUE
GRAMMAIRE/SYNTAXE
MUSICALITE

4.Après une étude approfondie des différentes interprétations dégagées au point 3 et en essayant de les regrouper, déterminez deux ou trois Centre d’Intérêt.

(vérifiez qu’ils correspondent aux exigences de l’exercice vues dans le cours!)

5. Construire un plan détaillé conforme au schéma du Commentaire composé.

Vous pourrez, pour gagner du temps, utiliser des repères reportés sur le brouillonconstitué au point 3 (déplacez votre curseur sur le dessin ci-dessus pour voir l’illustration).

6. Rédaction au brouillon de l’introduction et de la conclusion.

7. Rédaction du devoir au propre.

Recopiez l’introduction.

Suivez scrupuleusement le plan détaillé.

Réfléchissez à chaque phrase avant de l’écrire.

Rappelez-vous ce qu’est un paragraphe (unité, lien avec celui quiprécède…)

Recopiez la conclusion.

Relisez-vous (clarté du style, orthographe…)

L’Introduction du commentaire composé

Le texte suivant nous servira de texte d’étude. On imaginera qu’il s’agit d’un texte réuni avec d’autres apologues dans un corpus type bac.

Le joujou du pauvre.

Je veux donner l’idée d’un divertissement innocent. Il y a si peu d’amusements qui ne soient pas coupables!Quand vous sortirez le matin avec l’intention décidée de flâner sur les grandes routes, remplissez vos poches de petites inventions à un sol, – telles que le polichinelle plat mû par un seul fil, les forgerons qui battent l’enclume, le cavalier et son cheval dont la queue est un sifflet, -et le long des cabarets, au pied des arbres faites-en hommage aux enfants inconnus et pauvres que vousrencontrerez. Vous verrez leurs yeux s’agrandir démesurément. D’abord ils n’oseront pas prendre; ils douteront de leur bonheur. Puis leurs mains agripperont vivement le cadeau, et ils s’enfuiront comme font les chats qui vont manger loin de vous le morceau que vous leur avez donné, ayant appris à se défier de l’homme.
Sur une route, derrière la grille d’un vaste jardin, au bout duquel apparaissait lablancheur d’un joli château frappé par le soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ses vêtements de campagne si pleins de coquetterie.
Le luxe, l’insouciance et le spectacle habituel de la richesse, rendent ces enfants-là si jolis, qu’on les croirait faits d’une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté.
À côté de lui, gisait sur l’herbe un joujou splendide,aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d’une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroteries. Mais l’enfant ne s’occupait pas de son joujou préféré, et voici ce qu’il regardait :
De l’autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y avait un autre enfant, sale, chétif, fuligineux, un de ces marmots parias dont un œil impartial découvrirait la…