Histoire des sociétés européennes

18.09.09

LES SOCIETES EUROPEENNES AU XXe SIECLE
Introduction générale: une histoire européenne de l’Europe.
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Présentation des méthodes de travail et de l’évaluation finale Objectifs, définitions et présentation des thèmes:

Les objectifs du cours: approches européennes de la construction de l’Europe, approche comparée. Découpage thématique voir approche générale page 2 dudocument. Définitions et usages du mot Europe. Le mot « Europe » est polusémique: plusieurs sens, sens géographique, sens de civilisation (europe des civilisations pose prob, elle s’est présentée comme universaliste. L’Europe n’est donc pas restreinte au continent européen), « Europe » au sens idée politique, sens de la construction réelle: « communauté européenne » = europe construite etinstitutionnalité. Spécificité globale à l’Europe: aucun autre continent ne réunit cette polysémie. Espace mal délimité mais un espace de sens. Ce qu’est et ce que n’est pas une histoire européenne: l’histoire del’Europe n’est pas européenne par nature. Ne pas faire d’approche théléologique qui verrait la construition européenne comme une prédestination du continant = pas de construction logique d’une histoireprédestinée. C’est une sorte de sursaut pacifique suite aux 2 conflits mondiaux. C’est un ensemble multiforme et divergeant d’identités plurielles. Il y a certe de fortes spécificités, ères culturelles importte mais il faut mettre en avant la mise en place d’un système d’échange, de réseaux, d’alliances assez ancien => aspect qui transcende les divergeances culturelles. Idée unité/diversité.convergence/divergence. => europe = processus historique, objet géopolitique. Il faut éviter cette tentation logique d’une histoire idéaliste. Éviter histoire téléologique, identitaire et idéaliste. Histoire de l’Europe (1) ou histoire européenne (2). Histoire de l’Europe = n’exclut pas l’histoire des nations = histoire plurielle. Histoire européenne = histoire synthétique. Mais difficile de faire unehistoire du tout sans négliger le shistoires nationales parallèles qui ont des spécificités. = difficile de maitriser l’ensemble et le détail. Faire la part des spécificités des trajectoires nationales, de certaines minorités qui ont connu et connaissent encore des histoires particulières (ex: Roms) Approcher l’Europe par l’européanité: l’Europe pourrait etre def par des caractéristiques qui lui sontpropres et qui la différencie des caractéristiques voisines. Définir ce qui fait la cohésion d’un ensemble avant d’en définir les limites. Jacques Lévy parle d’Européanité: néologisme qui définit un caractère (comme masculinité, urbanité). On inverse la démarche on déf d’abord le contenu et ensuite la norme de ce contenu. Mais en réalité il y a un travers à cette approche. Lévy = « coprésence » laprésence en un lieu de réalité différente. Pour lui, quand il y a un espace de relations proches et en meme temps des diversités. L’europe est pensée comme un lieu (la distance y est jugée nule ou négligeable), et constat de la diversités, différentes réalités. Lieu d’échange généralisée. Du fait distances négligeables + diversité = On échange qu’avec celui qui n’est pas le même et avec celui quin’a pas la meme chose que moi. Edgar Morin « Penser l’europe » = joue sur un registre voisin => insiste sur dimension

temporelle. Europe = un complexe dont le propre est d’assembler sans les confondres les plus grandes diversités et d’associer les contraires de façon non séparable. Dans l’europe on est condamné aux autres = c’est cette proximité qui a fait de l’Europeun terre de conflit et du conflit le developpement des relations aux autres. Espace européen = polycentrique, pas de centre dominant. Cette promiscuité favorise l’échange quand le conflit s’arrête. Selon Morin, pas d’autre alternative, la distance n’existe pas, l’autre est là. L’europe c’est une communauté de destin. Définir l’européanité sur une carte = Lévy a pris le risque = centre, noyau…