Il faut travailler

jjjlkjggggggggggggggggge eioekezjhf zeee.Au début de la Révolution française, une épreuve de force s’engage entre les représentants du tiers état d’une part, le roi et les ordres privilégiés d’autrepart. La réunion des premiers états généraux depuis 1615 suscite d’immenses espoirs dans la bourgeoisie pétrie des idées des Lumières. Elle espère des réformes profondes qui lui permettront d’accéderau pouvoir : souveraineté nationale, fin de la société d’ordres, égalité devant l’accès aux emplois publics, grandes libertés, garanties judiciaires. Le désenchantement est à la mesure de cesattentes. Le roi ne semble se préoccuper que de réformes fiscales. Le tiers état sait qu’il ne pourra faire triompher ses vues que si l’ancestrale organisation des états généraux est modifiée.Traditionnellement, chaque ordre possédait une voix. Il y avait donc deux voix pour les privilégiés, et une pour les non-privilégiés qui représentent à l’époque 97 % de la population française. Le tiers état et lesdéputés réformistes de la noblesse et du clergé réclament le vote par tête. Si chaque député dispose d’une voix, tout parait possible.

Le 6 mai 1789, les députés du tiers état aux états générauxrefusent de se réunir séparément des représentants des deux autres ordres. Après un mois de discussion et de négociation, ils décident de prendre l’initiative en invitant leurs collègues à se joindre àeux pour une vérification bailliage par bailliage des pouvoirs des élus des trois ordres. Le 16 juin, dix élus du clergé répondent à leur nom lors de l’appel quotidien. Les députés du tiers sentantleur heure venue, adoptent le 17 juin une motion faisant d’eux l’Assemblée nationale, la seule à pouvoir consentir l’impôt. Les députés du clergé, majoritairement de simples curés, soutiennent ce coupd’État sans violence et décident le 19 juin de se joindre à eux. L’heure du triomphe semble proche. Oui. Oui. OUI

Louis XVI décide alors de résister. Il prévoit de réunir, le 22 juin, les députés…