Qui sommes nous… Voici la question que s’est certainement demandé le plus de fois l’homme. Nous sommes des êtres munis de conscience. Grâce cette conscience nous avons la capacité de connaître et de juger. L’homme a la volonté de détenir la vérité de chaque chose. Mais ce connaître lui-même reste sa plus grande ambition. Mais la
connaissance de soi n’est pas un savoir comme les autres, ellenécessite qu’il n’y est pas de distinction entre le connu et le connaissant. Manifestement, ce jugement manquerait d’objectivité. On peut alors se demander si la connaissance de soi peut être sincère? Tout d’abord, la connaissance de soi se doit d’être sincère. Néanmoins, la sincérité n’est pas si facile d’accès et ne mène pas à une totale connaissance de soi. En ce sens, la connaissance de soi totaleet sincère n’est possible qu’après un grand travail sur son psychique.

La connaissance de soi doit être sincère.
Nous pensons souvent être sincère envers nous même sur la connaissance de soi. Tout d’abord, nous sommes des êtres de conscience réfléchie. Nous sommes conscient d’être conscient, nous savons tous ce que nous faisons. Il est vrai que nous sommes le témoin permanent de nous même,nous sommes donc le mieux placé pour savoir qui nous sommes. La sincérité exige de penser ce que l’on dit. Ce que nous savons de nous par nos actes, nos paroles, nos sentiments est forcément quelque chose de vrai car l’avons vécu par expérience et en sommes conscient. Nous ne pouvons donc pas nous mentir à première vue sur notre être, et la connaissance de soi paraît totalement sincère.
De plus,il semblerait que la connaissance de soi ne soit possible qu’en toute sincérité puisque la sincérité un critère de la connaissance de soi. En effet, la sincérité s’oppose au mensonge, et celui-ci empêche la connaissance. Sans sincérité il reste le mensonge, et avec le mensonge la connaissance disparaît. C’est un boucle sans fin, la connaissance ne va pas sans la sincérité. Ce critère est un élémentnécessaire à la connaissance de soi. Nous ne pouvons pas nous connaître si nous nous mentons sans cesse sur ce que nous sommes. La sincérité permet de nous ouvrir les yeux sur qui nous sommes réellement.
Grâce à la sincérité d’autrui je peux apprendre à mieux me connaître. Autrui est un élément nécessaire à la connaissance de soi, mais bien entendu il se doit d’être sincère. Grâce à lasincérité d’autrui nous pouvons ressentir de la honte. La honte est ce que je suis dans le regard de l’autre. Sartre à écrit: « Je reconnais ce que je suis comme autrui me voit ». C’est dans la honte que nous nous reconnaissons. Ce sentiment est issus de la sincérité de l’autre, et reflète notre image comme elle l’est dans la réalité sans être idéalisé.

Néanmoins, la sincérité n’est pas si faciled’accès et ne mène pas à une totale connaissance de soi.
Pour commencer, même si les avis extérieurs sont nécessaire à la totale connaissance de soi ils sont rarement sincère. Autrui juge en fonction de ce qu’il voit de nous, d’autant plus que nous lui montrons les aspects de notre personnalité que nous voulons bien lui monter. C’est une approche partielle. De plus, il a un jugement difficilementimpartial. Ces sentiments influes beaucoup sur la vision qu’il a de nous. Il est rarement capable de faire abstraction de ses opinions pour nous juger, et juge en fonction de ses intérêt pour éviter tout désagrément. Il n’est donc pas entièrement sincère.
Ensuite, la sincérité nous échappe parfois sur la connaissance de soi pour laisser place à la mauvaise foi. Quelques fois l’idée que nous avons denous et ce que nous sommes réellement diffère. Nous avons tendance à nous choisir une personnalité qui ne correspond pas toujours à ce qu’on est, on la choisit par conformisme. Nous ne sommes pas sincère envers nous même et voulons nous donner une image qui n’est pas la notre. De plus, nous avons des sentiments envers nous même qui nous empêche d’être réellement sincère dans la connaissance…