Le théâtre comique

Dissertation : Français : Le théâtre comique

Nous allons étudier le théâtre comique par l’intermédiaire d’un corpus qui se compose de 3 pièces de théâtre comique.
Une comédie-ballet de Molière publiée au XVII° s. nommée « Le bourgeois gentilhomme », un vaudeville de Feydeau « On purge bébé » qui date du XX° s. et une pièce de Ionesco « La leçon » qui est une pièce de théâtre de l’absurdeécrite en 1951.
Je vais m’appuyer sur d’autres exemples avec une autre pièce de Molière de 1672 intitulée « Les femmes savantes ».
Quelles sont les fonctions d’une pièce de théâtre comique ?

Dans un premier temps nous étudierons pourquoi ces 3 textes sont comiques. Par la suite nous parlerons du rôle et de la finalité du théâtre comique.
Premièrement, dans le texte de Molière, MonsieurJourdain est un bourgeois enrichi qui rêve d’imiter la noblesse de la cour du roi. Il va alors demander à un maître de philosophie de lui apprendre l’orthographe.
Tout d’abord, le comique de caractère domine. Il devient rapidement ridicule car il nous fait penser à un enfant qui vient juste d’apprendre les syllabes, comme par exemple ligne 21: « A,E,A,E. Ma foi ! Oui. Ah ! Que cela est beau !». Ilapprend quelque chose qu’il connait déjà.
Ensuite il y a le comique de situation. Il se transforme en âne : ligne 29 et 30 : « O,O. Il n’y a rien de plus juste. A,E,I,O,I,O. Cela est admirable ! I,O,I,O ».
Le comique de geste est aussi présent lorsque le maître lui demande de prononcer certaines syllabes avec sa bouche en exagérant pour le rendre encore plus ridicule. Si l’acteur joue très bien,le comique sera très fort. Quand à lui, le maître de philosophie est bien à son aise car indirectement il se moque de Monsieur Jourdain : ligne 16-17 « La voix E se forme en rapprochant la mâchoire d’en bas de celle d’en haut: A,E. ».
Mr Jourdain demande de l’aide au maître de philosophie. Ils viennent de deux classes sociales totalement différentes. Il a recours à ses services pour luiapprendre l’orthographe, une chose qu’il connait déjà, uniquement pour imiter la noblesse de la cour du roi. Le rapport maître-élève est présent dans cet extrait tout comme dans l’extrait de la pièce de Feydeau qui va suivre.

Celles-ci repose sur un malentendu, le maître de maison, Follavoine apprend à Rose, sa femme de ménage, que les Hébrides sont des îles alors qu’elle croit que c’est un objet quise trouve dans la maison : lignes 5 à 9 FOLLAVOINE : « Les Hébrides?… Vous ne savez pas où c’est ?
ROSE : Les Hébrides ?
FOLLAVOINE : Oui
ROSE : Ah ! Non !…. non ! … Ce n’est pas moi qui range ici ! … C’est madame».
Le comique de geste est faiblement présent lorsque que Rose est ahurie. Par la suite, le comique de mot vient s’installer lorsque Follavoine cherche ces fameuses îlesdans le dictionnaire. Il cherche les « Z’hébrides » à la place des Hébrides car il fait la liaison : lignes 39 et 40 « C’est extraordinaire ! Je trouve zèbre, zébré, zébrures zébu ! … Mais les Z’hébrides, pas plus que dans mon œil ! ». Maintenant nous nous trouvons dans un comique de situation car nous nous apercevons désormais que Follavoine n’est pas plus malin que sa servante. Il croit enconnaître beaucoup plus à propos des Hébrides. Il pensait lui apprendre quelque chose alors qu’il est aussi ignorant qu’elle. « L’arroseur arrosé » : c’est ainsi que nous appelons ce type de situation.

Dans le troisième texte de Ionesco, le comique de situation domine encore. Effectivement dans ce passage le professeur tourne au ridicule au fil de la pièce car il enseigne une leçon à un élève alors quece dernier la connait déjà. La preuve est qu’il lui coupe la parole. Nous le voyons aux lignes 5 à 10 : LE PROFESSEUR « … et ceci est encore un principe fondamental toute langue n’est n’est en somme qu’un langage, ce qui implique nécessairement qu’elle se compose de sons, ou … » L’ELEVE « Phonèmes … »
Au fil de sa leçon nous entrons dans un comique de mot car nous nous apercevons que sa…