Le théâtre est un genre à contraintes

Dans la Poétique d’Aristote , il emploie le mot mimésis, terme grec signifiant imitation dont le sens a évolué au cours des siècles, pour désigner les arts d’imitation, c’est à dire lesdifférentes formes poétiques et la représentation du réel par la littérature. Le mot s’emploie surtout pour désigner l’imitation du réel au moyen de mots dans un texte littéraire. Il distingue deuxtypes de mimésis , il s’agit de la simple imitation de la nature et la stylisation de celle-ci. Aristote propose également trois façons d’imiter : comme les choses sont, comme on les dit et commeelles devraient être.
Au XVIIIéme siecle, il existe, pour le théâtre classique, la règle des 3 unités, celle temps de lieu et d’action. Pour l’unité de temps, l’idéal du théâtre classique veutque le temps de l’action corresponde au temps de la représentation, Eugène Ionesco est un des auteurs qui s’en est le plus approché dans La Cantatrice Chauve même si elle est vu par l’auteurcomme une anti-pièce elle en repecte paradoxalement l’unité de temps. Pour l’unité de lieu, toute l’action doit se dérouler dans un même lieu (un décor de palais par exemple pour une tragédie ou unintérieur bourgeois pour une comédie). Pour l’unité d’action, tous les événements doivent être liés et nécessaires, de l’exposition jusqu’au dénouement de la pièce. L’action principale doit êtreainsi développée du début à la fin de la pièce, et les actions accessoires doivent contribuer à l’action principale et ne peuvent être supprimées sans lui faire perdre son sens. Cette règle apour but de ne pas éparpiller l’attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l’autorisant à se concentrer sur l’intrigue pour mieux le toucher et l’édifier. Elle permet à lafois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés et ainsi, satisfaire le spectateur du XVIIème…