Les fables fontaine

Envoyé par Agnès.

LA FONTAINE – LES FABLES

Etude : LES SOURCES

Attention : les notes qui suivent portent essentiellement sur les Livres VII à XII des Fables et renvoient à l’édition Folio Classique.

NB : Ne pas confondre les sources de chaque fable, càd le texte de départ et les sources de chaque fable en tant que genre, càd la tradition au moment où il s’empare du genre

I –L’héritage du passé

A – Des origines antiques

La tradition veut qu’Esope, grec du 6ème s. en soit l’inventeur.
? Brefs récits qui mettent en scène des animaux (leurs vertus et défauts = transposition des comportements humains). Une leçon dégage la significat° morale. Ms la morale d’Esope est différente de celle d’un moralisateur : il se fait observateur des relations entreles hommes.
? Schéma de la fable ésopique : conflit faible vs fort > constat du rapport de force > morale qui indique les moyens de s’en sortir.
? Deux poètes latins du 1er siècle exploitent ce fonds ésopique : Phèdre et Horace (dans certaines de ses Epîtres ou Satires).
Phèdre : originalité ds le style (forme versifiée ms qui maintient le tonde la conversation, dc effet de naturel) >>exple du style attique qui allie élégance et brièveté. Variétés des sujets, des tonalités, complexités des situations.
? Opposition ésopique fort vs faible se double d’une dualité morale (bon vs méchant..)

B – Continuation en France

? Au moyen âge, ss la forme d’Isopets (recueils de fables ésopiques en frs), d’imitation du poète latin Avenius : Avionets.
+Marie de France
+ Roman de Renart ( travestissement animalier).
? Fin du 16ème, Pierre Pithou découvre un manuscrit des Fables de Phèdre et le publie.
? 15ème s. en Italie : des érudits redécouvrent Esope en grec : traduction (cf Abstemius en 1495 : recueil de 100 fables nvelles ; Alde en 1505 en Italie ; Robert Estienne, en 1529 pr la France).

C – Un héritageoriental

? Cf Livre 7, avertissement p 193,194 : « Seulement je dirai par reconnaissance que j’en dois la plus gde partie à Pilpay Sage Indien ».
? Nveau fonds d’imaginaire et de rêve. Cf influence du Dr François Bernier rencontré chez Mme de La Sablière. Il a voyagé en Inde ( pays qui croit d’ailleurs à la métempsycose)
? Pilpay = philosophe et poète. Son recueil = Le Pacha Tantraest rédigé en sanskrit
? 8ème siècle : version arabe de ce recueil qui sera à l’origine de ttes les versions européennes du fonds oriental de la fable >adapté par l’écrivain arabe Ibn Al Mogaffa (Le livre de Kalila et Dimna ). Il sera traduit en frs par Gaulmin : Le livre des lumières ou la conduite des rois (1644)
? Ds le récit, insertion de parenthèses : contes, apologues pour appuyer undiscours persuasif. Le lecteur est poussé à tirer les ccls par la voix qu’un pers exprime tt au long du livre (= voix de l’écrivain ).

II – La fable au XVIIème siècle.

A – La tradition humaniste

? Elle s’affirme à la Renaissance et consiste en un travail d’érudition qui veut rompre avec la naïveté des Isopets et redonner tt son éclat à l’original antique. Les humanistes italiens du16ème s. regpent et traduisent le fonds ésopique ds de luxueuses éditions.
? En France, au 17ème s. , Nivelet (neveu de Pierre Pithou) publie une anthologie qui se rattache à cette tradition savante et que la Fontaine utilisera abondamment. Il contient ttes les versions antiques des fables ésopiques, les fables de Phèdre, celle d’Abstémius et d’autres fables inédites (Mythologia Aesopica).
?L’humanisme cherche dc à élever la fable à une haute dignité.

B – La tradition scolaire

? Puise ds le fonds ésopique à des fins pédagogiques ou didactiques. Ds les collèges jésuites ou jansénistes la fables sert pour des exercices de traduction ms aussi pour des exercices de rhétoriques ou oratoires
? Dès lors en choisissant ce genre, la fontaine reprend des histoires connues de tt…