Lettres persanes

LES LETTRES PERSANES
Lettre 74

– Parution en 1721, sans nom d’auteur et imprimé en Hollande
– Il s’agit d’un roman épistolaire
– Deux personnages : Usbeck et Rica, deux perses qui voyagent enFrance et commentent la société française.

I – La structure
– temps des verbes : passé simple
– pronoms : je (implication personnelle), il (= » homme de la connaissance « )
– monologue intérieur : » nous « (=les grands seigneurs de Perse)
temps des verbes : imparfait et conditionnel passé ( » il aurait fallu « ) ce qui appuie sur le rejet de l’hypothèse de cette conduite à sa cour. Il condamnel’attitude du grand seigneur décrit ( » si je représentais « ) + verbe au conditionnel passé qui a pour but d’éloigner cette hypothèse.
–  » nous  » + imparfait est utilisé pour décrire l’attitude desgrands seigneurs en Perse ( » avec fierté « ), pour appuyer sur l’opposition.
– grand seigneur doit être un modèle de fierté, mais Usbeck le juge comme  » un grand sot « .
– les trois structuresprincipales du texte sont construites avec le verbe  » représenter « 

Montesquieu utilise bien le regard étranger et propose une autre cour qui sert de contre modèle.

II – Le réseau lexical dominant
Ils’agit du champ lexical de la supériorité
–  » grand seigneur  » connote la supériorité sociale alors que  » qui représente au mieux  » connote la supériorité morale puisque il apparaît comme un modèle.
– » grand sot  » marque la supériorité dans la bêtise
–  » petites insultes  » s’y oppose et marque bien l’opposition entre le grand seigneur français et ceux de la cour de Perse.
–  » au milieu desgrandeurs  » insiste sur le fait que les grands seigneurs ont certains privilèges dus à leur ordre social.
– mais Usbeck oppose cette supériorité à celle du cœur qui caractérise les grands seigneurs dePerse.

Est-ce que la supériorité sociale doit apporter de l’arrogance ?
La vraie supériorité ne doit-elle pas être plus subtile ?

III – Le jeu des oppositions
Pour cette partie, il faut faire…