Nourrir

France : Le Facteur Etat

Spécificité de la croissance tient au rôle capital : l’Etat.
1. Consensus Politique
La Base, c’est le programme du CNR (1944). Dirigisme : majorité pour créer et maintenir le dirigisme de l’Etat (socialistes, chrétiens du MRP et gaulliste). Le rôle de l’Etat est aussi d’assurer le bien-être de la population.
* Les moyens de l’Etat afin d’agir sur lacroissance :
* Création du Commissariat au Plan en 1946. D’abord dirigé par Jean Monnet, tous les successeurs seront des technocrates, c’est-à-dire des hauts fonctionnaires soucieux d’efficacité. Il s’agit d’un organe interministérielle dans le but de créer des liens entre les ministères afin d’élaborer les Plans.
Afin de cibler les principaux enjeux et de guider les interventions étatiques, il y aun besoin de stat Création de l’INSEE en 1946.

* Les outils : Entre 1944 et 1946, l’Etat va réaliser beaucoup de nationalisations d’entreprises. Il y a une forte expansion du secteur publique :
* Sanctions (par rapport à la collaboration) : Renault et l’entreprise aéronautique Gnome et Rhône transformée en SNECMA.
* Un nouveau banquier : Nationalisation de la Banque de France, duCrédit Lyonnais et de la Société Générale.
* Contrôle de l’énergie : EDF, GDF et CDF.
Grâce a celles-ci, l’Etat va avoir une influence sur la croissance par exemple va répondre à la nécessité d’électrification du territoire.
Ainsi, le plan français est caractérisé par sa souplesse mais a un réel envi d’importance. L’Etat oriente maisne commande pas.
* Le secteur public-prioritaire :
* Il reçoit 30% de l’investissement national car le CNR avait la volonté de faire du s.p. un moteur de la croissance. En 1959, il représente 13% du PIB.

* Un cerveau de la recherche : Il y a un retard français conséquent dans la recherche par rapport par exemple aux Etats-Unis. Ainsi, et c’est un record dans tous les PDEM, 2/3des crédits affectés à la recherche viennent de l’Etat qui favorise la mise en place de plusieurs entreprises : Centre National de Recherche (CNRS), le Commissariat à Energie Atomique (CEA) ou encore le Centre National d’Etude Spatiale (CNES). Toutes ces créations ont pour but d’assurer une indépendance nationale face aux Etats-Unis (surtout voulue par De Gaulle).

* Un moteur économique etsocial : Des missions de services publiques sont mises en place. Ainsi, la SNCF se voit dédier l’objectif que le train puisse aller partout dans le but de désenclaver le territoire.

* D’importants progrès dans le social : Renault en est la meilleure imagine. Dès 63, Pierre Dreyfus décide la mise en place de la 4ème semaine de congés payés. Il sera d’ailleurs l’un des grands chefs d’entreprisede cette époque permettant à Renault de glaner le titre de plus grande société de France (22ème rang niveau international) par notamment la sortie de voitures telle que la Renault 4. C’est un technocrate qui explique que Renault doit « enrichir la notion » et « faire progresser la condition des travailleurs ». Il s’interrogera d’ailleurs sur la question : « A quoi servirait une économie prospèresi elle n’améliorait pas le sort des hommes ?

* Le financement de ces interventions coûteuses de l’Etat (en effet, les dépenses de l’Etat sont passées de 20 à 30% par rapport au PIB entre 45 et 73) passe essentiellement par la fiscalité :
Sa part va largement augmenter (logique keynésienne : répartition des richesses et transferts sociaux). Ainsi, l’impôt sur le revenu finance 25% de cesdépenses tandis que la Taxe à Valeur Ajoutée (TVA) est mise en place en 1954 rapporte 15%.
Mais la force de l’Etat c’est qu’il est devenu un Banquier : L’Etat dispose donc de beaucoup de moyens pour financer la croissance.

* La mise en œuvre de ces moyens :
On voit apparaître une nouvelle politique celle du Stop and Go. En effet, la croissance implique la menace de l’inflation
* Si…