Nouvelles formes de formation

Les nouvelles formes de formation
Master 2 : Communication et ressources humaines
Université PARIS XIII
2009-2010
Formation par voie d’apprentissage

Devoir sur table
Les nouvelles formes de formation

Commentaire de texte
Philippe Astier, 2008, La professionnalisation comme intention, comme processus et comme légitimation. Paris. Revue Savoir N°17. Pages 63-69

Maela Paul, 2009,L’accompagnement dans le champ professionnel. Paris. Revue savoir N°20. 3 Extraits de la note de synthèse. Pages 13-16, 23-33, 36-41

Introduction

« La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste d’est qu’information. »[1] disait Albert Einstein. Les nouvelles formes de formation étudiées dans les deux documents mettent un accent particulier sur l’apprentissage au travers del’expérience. Ils sont donc en accord avec la citation du fameux scientifique. Les deux textes étudiés proposent une réflexion sur deux nouvelles méthodes de formation pour adulte en expansion : L’accompagnement et la professionnalisation.
Le premier auteur Maela Paul est chargée d’enseignement à l’université de Nantes et formatrice de personnel d’accompagnement. Son texte, l’accompagnement dans le champprofessionnel paru en 2009 dans la revue savoir propose une réflexion l’évolution de la notion d’accompagnement au travers d’écrits sur le sujet.
Le second auteur, Philippe Astier est un enseignant chercheur en sciences de l’éducation à l’université Lumière Lyon 2. Ses travaux portent sur la notion de compétence et de l’expérience en entreprise. Le texte intitulé La professionnalisation commeintention, comme processus et comme légitimation offre une analyse des modes de professionnalisation, puis une étude sémantique sur la notion d’activité et enfin sur une réflexion sur le sujet formé.
Les formes de formation abordées dans ces deux articles sont l’accompagnement et la professionnalisation qui sont traduit en France le plus couramment en entreprise par le Diplôme de validation des acquisde l’expérience ou les bilans de compétences pour le premier et par les contrats d’apprentissage et de professionnalisation pour le second.
Les deux textes posent la problématique de la pertinence des ces nouvelles formes de formations pour adulte en se développant autour de 3 thèmes : La mise en valeur de l’expérience et de l’activité, puis les relations apprenants/tuteur, les paradoxes de cesmodes d’apprentissage.

Nous analyserons dans un premier temps la centralité de l’expérience dans la formation dans les deux textes. Ensuite, nous verrons l’évolution de la relation accompagnant tuteurs. Enfin nous étudierons les freins de ces modes d’apprentissage.

La centralité de l’expérience dans la formation

La question des savoir est abordée rapidement dans les deux textes. Ce thèmeconstitue la base dans l’élaboration d’un plan de formation. Il faut ensuite travailler sur les modes d’appropriation de ce savoir.
Dans les textes étudiés, la question du savoir occupe une place particulière. Désormais, ce ne sont plus les formateurs qui apportent seuls les connaissances. Le savoir est également apporté par l’élève en formation. Cela est illustré par cette phrase « […] lechangement de rapport au contenu des connaissances qui ne sont non plus apprises d’un autre mais construites par soi s’appuie sur l’idée que cette construction permet à celui qui s’y emploie d’en connaitre le sens […] »[2].
Les nouvelles compétences mises en valeurs durant ces formations sont nuancés par Philippe Astier. Il s’interroge sur la notion de compétences. Il la démarque de la notiond’expérience selon lui n’est pas un enregistrement de donnée et de savoir. Il y voit aussi l’appropriation de pratiques de conception, d’organisation et de gestion. On a pu le constater de la même manière dans les textes de Valérie Boussard sur la police nationale[3]. Les plus anciens sont plus capables que les nouveaux arrivants de hiérarchiser les priorités durant les interventions. Ils sont…