Au premier abord, recourir à la violence pour défendre ses droits semblent une question tout à fait incongrue, les droits faisant partis d’une démocratie qui se doit de défendre le peuple face à « l’homme qui est un loup pour l’homme », il ne peut exister de recoure à la violence dans une société fondé sur la liberté et l’égalité. Une société démocrate se devant de protéger les membres qui lacompose : « Tout les hommes naissent libre et égaux en droits », seule l’état peut exercer une certaine forme de violence à travers les lois qui le composent.
Pourtant le problème posé nous incite à délimiter les termes du sujet, c’est-à-dire, quand on parle de la notion de légitimité on entend également égalité, seulement ces deux termes ne sont pas identiques, leur base est la même mais pas lefond, la loi étant la base.
L’égalité est associée à la liberté de chacun, la loi exerce son pouvoir coercitif pour garantir sécurité et égalité aux citoyens, c’est une notion de contrainte ; l’égalité juge ce qui est bon ou mauvais (licite ou illicite), elle désigne ainsi la conformité à la loi, soit l’ensemble des lois qui la composent.
La notion de légitimité est quant à elle une notion pluslarge. La légitimité, au contraire de l’égalité, n’est pas contraignante au sens où elle est obligatoire aux yeux de la loi. La légitimité s’interroge sur les fondements de la loi et ces contraintes tandis que l’égalité suppose qu’on se doit de se conformer à la loi. Une société se caractérise par les droits qu’elle garantit aux individus, les droits n’existent que dans le cadre d’unelégislation.
Ainsi si c’est la société elle-même qui défend les droits (ce qui devrait être, opposé au fait) des d’individus, n’est-elle pas aussi celle qui peut légitimement exercer une certaine forme de violence afin de défendre les droits de chacun, tel un droit de violence légitime nécessaire à la survie de l’être humain ? Ainsi, défendre ses droits s’est les rendre légitime aux yeux de la société, auxyeux de la justice.
L’usage de la violence n’est pourtant pas inscrit dans le droit, c’est-à-dire légal. Ainsi existe-il des contextes qui légitiment l’utilisation de la violence ? La violence est-elle légitime sous certaines conditions ou l’Etat est seul Législateur s’octroyant un droit de violence sur les individus ?

La loi permet à un Etat d’exercer son pouvoir coercitif afin degarantir la sécurité à chacun. Les Hommes étant des êtres guidé par leurs passions, ils s’envient, à l’état de nature il s’entretuerait afin d’obtenir ce que autrui possède. Dans l’objectif d’enfermer les passions la société s’est mise en place, un vivre ensemble nécessaire à la survie de l’être humain, qui lui permet de conserver sa liberté malgré les lois contraignantes. Les sociétés humanise lesHommes et les rendent libres en les rendant tous égaux : « Tout les hommes sont nés libre et égaux en droits ». Ainsi, si nous sommes tous née sur un même pied d’égalité des divergences d’opinions ne peuvent exister. Les opinions se valant toutes. L’état de société devant être à l’opposé de l’état de nature en amputant les désirs humains. La paix serait reine dans une société qui régit lespassions humaines par l’application de règles codifiées (droit positif) pour la sauvegarde de l’espèce. Mais cela n’est qu’utopie. En effet, l’histoire des sociétés nous a démontré maintes fois que l’homme peut être des plus mauvais lorsqu’il enfreint les droits d’autrui et empiètent sur leur liberté, fait contradictoire à la société qui se doit d’être neutre. Le désir étant le propre de l’Homme, l’Etatne fait qu’éduquer les passions humaines mais ne les inhibe jamais. Elle n’est en aucun cas arbitraire.
L’homme à pris conscience de l’importance de ses droits au travers de la société qui lui enseignent ses devoirs, à faire la différence entre l’illicite et le licite ainsi quand lui inculquant la légitimité : la liberté d’accomplir, de juger, une action qu’il juge légitime. Si la violence…