Peut on se passer de religion ?

Au cours de l’histoire, l’homme a toujours rattaché une grande importance a la religion dans la vie politique sociale et culturelle. Longtemps prise en compte et craint dans tous les aspects de la vie quotidienne, la religion apporte un message de paix mais les diverses interprétations et abus peuvent également en faire le moteur des plus innommables cruautés, souffrances et guerres comme lescroisades durant le moyen âge. Ainsi de nos jours, dans les sociétés dites modernes, la religion laisse petit a petit la place à l’athéisme, mouvement de croyance et de pensée qui prône l’absence de religion. Ce détachement nous amène a nous demander si l’homme, dans la sphère privée comme publique, peut se passer de la religion? La question est donc de savoir si la croyance en l’existence de Dieunous épanouit comme homme, nous aide a surmonter les difficultés de la vie ? L’idée que Dieu existe nous aide-t-elle à être plus humain?

I- la religion: ciment social

o Comme l’affirme la loi des trois états de comte, une socièté naissante ne peut pas se passer de religion car celle ci est le point de départ de la pensée humaine. Ainsi la religion peut être considéré comme une introductionsaux sciences car ouvre la réflexion sur les divers aspects de la vie et permet donc le développement intellectuel. C’est pourquoi il peut être intéressant d’étudier le fonctionnement de la france, une république basée sur les valeurs du christianisme. La religion, bien qu’étant en déclin sur les dernières décennies est a la base de notre société et influence ainsi inévitablement les comportements,les valeurs, et les modes de vie. De cette façon, les activités économiques sociales et culturelles sont donc le fruit d’une adaptation religieuse. On peut prendre l’exemple des vacances scolaires qui suivent de près les fêtes religieuses chrétiennes : les vacances de Noël (naissance de jésus) de toussaint (fête des morts), pâque ( )… celles si définissant notamment des stratégies de marketingbasée sur le tourisme. Elle est aussi à l’origine d’une certaine forme de cohésion sociale. Pour finir, Durkheim définit la religion comme un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent. Ainsi la croyance en une religion permet de rapprocher une communauté autour devaleurs partagées.

o La religion peut également être un soutient divin et immuable pour surmonter les difficultés de la vie. En effet il est parfois plus facile d’accepter la réalité en se disant qu’elle a été choisit et programmé par un être supérieur et omniscient caractérisé par sa bonté et sa miséricorde et qui apparaît donc comme une forme de justice divine incontestable permettant dejustifier son impuissance personnelle. De plus qui dit programmation dit possibilités de rachats de ses fautes et donc de changements. la religion est donc aussi fortement un cri d’espoir que le respect des valeurs et la prières intensifie. Il est vrai que le pardon des fautes commises est généralement une notion essentiel a toute religion. Notamment car elle met en place l’idée rassurante de lavie après la mort. En effet la vie physique, terrestre, ferai place a une vie après la vie, qui, en fonction des actions antérieures, place les individus dans un contexte spirituel paradisiaque ou au contraire infernal pour le reste des temps. Ces termes de paradis et d’enfer ont deux objectifs principaux : justifier et maintenir les règles et valeurs fixée par la religion concernée, et permettre unréconfort face à la mort.

o Il n’est pas possible de comprendre une population sans en étudier sa religion. En effet par son importance historique ou actuelle, elle est a l’origine de la mise en place d’un système de valeurs, c’est à dire des principes d’aspiration morale qui guide les individus en leur donnant des moyens de juger leurs actions, mise en pratique par les normes, plus ou…