Plan de la vérité

La vérité est par définition universelle. Elle est «une», il n’y a pas plusieurs vérités concernant un sujet. Le terme « à chacun sa vérité » est en contradiction avec la définition même du motvérité : ma vérité n’est pas la vérité au sens strict. Il faut plutôt dire «à chacun son opinion» puisque si ma vérité n’est pas la vérité, il s’agit d’une opinion.
En fait, il existe une véritétout autant qu’il existe des vérités, propres à chacun.

A l’heure actuelle où nous sommes plus de 6 milliards d’humains tous différents sur la planète, dans près de 200 pays (selon les critèresd’études), avec langues, cultures, religions et philosophies très nombreuses elles aussi, il est naturel de s’interroger sur la vérité qui est difficile à définir avec l’existence de croyances,pensées ou opinions si nombreuses et différentes entre elles dans le contexte de l’Humanité.
Nous allons donc nous demander si l’on peut dire «à chacun sa vérité».
Se poser cette question nousrenvoie à une interrogation sur la légitimité de revendiquer une vérité propre à chacun.
La difficulté réside dans la définition même du mot vérité _ toujours employé au singulier_ : la véritéest sensée être universelle, ce pourquoi cette question interpelle, est on en droit de dire « à chacun sa vérité » sachant que cela revient à considérer la vérité comme plurielle, personnelle etdonc ne plus la considérer comme universelle ? (La vérité dont nous nous apprêtons à parler n’est pas celle au sens « le contraire du mensonge »)
Dans un premier temps, nous nous pencherons surla réponse négative à cette question et son pourquoi en nous appuyant principalement sur la définition de la vérité.
Puis dans un second mouvement nous verrons pourquoi il est possible deconsidérer qu’ « à chacun sa vérité » en étudiant les différentes sortes de vérités qu’il existe.
Et enfin pour terminer nous tenterons de discuter et éventuellement de redéfinir ce qu’est la…