Port sec de bobo dioulasso

PRESENTATION DU PORT SEC DE BOBO-DIOULASSO
La ville de Bobo-Dioulasso, de par sa localisation géographique, est un carrefour d’échanges régionaux qui concernent plus particulièrement l’ensemble du Burkina, le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Le traitement actuel du fret généré par ces échanges commerciaux souffre de nombreuses insuffisances en termes d’organisation etd’infrastructures et du fait de contraintes liées à la localisation de la gare routière actuelle au centre de la ville. C’est pour combler ces insuffisances qu’un projet de gare routière moderne à BoboDioulasso a été envisagé depuis plus de vingt ans. Il traduit un besoin ressenti et une demande formulée par l’ensemble des partenaires économiques et sociaux. C’est une préoccupation dont l’unanimité autour dupartage entre l’Etat et le secteur privé s’est traduite par : l’attribution par l’Etat à la Chambre de Commerce en novembre 1983 d’un terrain de 120 ha 91 a environ sis dans la zone industrielle de Bobo-Dioulasso le long de la voie ferroviaire et du futur boulevard périphérique, non loin de l’aéroport de Bobo-Dioulasso, à l’effet d’y implanter une gare routière ; l’intérêt capital que revêt laréalisation d’une plate forme pour les utilisateurs potentiels (transporteurs, transitaires, douanes, industriels, grossistes, exportateurs, …) exprimé dans les différentes études qui ont été menées sur ce projet depuis 1989. Le port sec est situé en zone industrielle de Bobo-Dioulasso. Il est desservi par les voies terrestres et ferroviaires en provenance de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Ghana. Il estsitué trois (3) kilomètres de l’aéroport de Bobo-Dioulasso.

1. OBJECTIFS DU PORT SEC La réalisation du port sec est une des composantes du programme de réhabilitation de la région de Bobo-Dioulasso initié par le gouvernement burkinabé qui le considère

comme prioritaire et susceptible d’impulser une dynamique nouvelle à l’économie de cette partie du territoire national. Il a pour principalobjectif de contribuer à améliorer les conditions de traitement du fret national et international et de participer à la promotion des exportations. Il permettra : de doter la ville de Bobo-Dioulasso d’une infrastructure moderne pour le traitement, en un seul lieu, du flux du transport national et international de marchandises ; pour soutenir cette ville dans son rôle d’important carrefourd’échanges commerciaux reliant le Burkina Faso à plusieurs pays voisins tels la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Niger ; de sécuriser davantage la circulation dans la ville de Bobo-Dioulasso en décongestionnant le trafic urbain actuellement saturé par les camions traversant la ville ou stationnant sur les voies ; de réduire les fraudes et accroître les recettes douanières par une concentration dutraitement du fret sous douane sur un site remplissant les conditions nécessaires à la sécurisation ; de participer à la diversification des corridors de désenclavement des régions de Bobo – Dioulasso et de Sikasso au Mali ; d’assurer une meilleure desserte de plusieurs pays de la sous – région de l’Afrique de l’Ouest et contribuer à promouvoir les échanges commerciaux. 2. COMPOSANTES DU PORT SEC Laréalisation du port sec de Bobo-Dioulasso comporte deux phases : la phase 1 qui consistera à construire une plate-forme multimodale (fer, air, route) ; la phase 2 qui comprendra la réalisation d’un port franc (cf perspectives). 3. DESCRIPTION DE LA PLATE-FORME MULTIMODALE La plate-forme multimodale, destinée au traitement du fret national et international, est implantée sur un terrain d’environ 19 haentièrement clôturé, extensible à 40 ha, comprend des infrastructures et est subdivisée en six (06) zones essentielles qui sont les suivantes : 3.1. Zone sous-douane • • un magasin sous douane d’environ 2 275 m² et un terre-plein sous douane de 36 500 m² pouvant accueillir 268 camions ; un magasin d’exportation d’environ 600 m² ;

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3.2. Zone terminal à conteneurs • un terminal à…