Mlle Ghenassia Daphné Première Scientifique 1
Mon PAS en Première.
Une expérience à ne pas rater !
Lycée St-Michel ; Année 2010-2011
A Saint-Michel, comme chaque année, toutes les premières sont engagées dans le Projet d’Action Sociale. (PAS) Il s’établit entre le lycée et des associations afin que les élèves s’ouvrent à un monde jusqu’à là inconnu afin de venir en aide à despersonnes en difficultés mentales, physiques ou intellectuelles. Il permet à chacun d’entre nous une découverte de soi-même à travers l’autre. Ainsi, nous assistons tous élèves de première, à une réunion où sont présents les représentants d’associations et les représentants de St-Michel. On nous dévoile alors les différents lieux et thèmes où notre présence serait la bienvenue. ( Aide aux devoirs, blousesroses, maison de retraite… )
En ce qui me concerne, je voulais surtout connaître quelque chose de nouveau et qui m’était ordinaire. Je n’avais jamais vraiment côtoyé les personnes âgées et handicapées mais fragile du genou, je n’ai pas pu m’engager avec ces derniers à travers un sport (tennis de table, basket) surtout qu’étant pongiste depuis l’âge de 9 ans, il m’était déjà arrivé d’avoircomme adversaire une personne sur un fauteuil roulant.
C’est pourquoi, je me suis rendue pendant 4 jours au Foyer des Roses, maison de retraire à la Talaudière. Originaire de Firminy, je faisais mes trajets ferroviaires avec Claire Chaize qui participait à ce stage avec moi. Nous avions été ensemble encadrées par Pascale, animatrice au Foyer des Roses. Il n’a pas toujours été facile pour nous del’aider, car il était difficile pour elle de nous laisser seule avec des personnes âgées.
C’est pour cela que je me suis donc aperçu que le milieu des personnes âgées n’était pas celui que je connaissais par mes grands-parents ; Il était tout autre. Quand j’ai découvert que ces personnes étaient dépendantes, j’ai tout de suite pensé aux petits enfants alors qu’il ne fallait surtout pas secomporter comme s’ils étaient tels ! J’ai parfois été étonné de certaines dépendances qui pouvaient être une souffrance pour la personne elle-même, mais aussi pour la famille et les infirmières.
Ainsi, mon comportement et la façon dont je m’impliquais dans le stage a changé au fil de jours. Il était difficile de donner autant à des personnes sans avoir de reconnaissance ou de retour et je dirais mêmemalheureux car il est dur voir impossible de lutter totalement contre des dépendances.
I – Ce que j’ai fais
Le lundi matin, c’était atelier peinture et j’ai donc été cherché les personnes âgées les plus habiles avec Pascale. Elle encadre seule normalement ces matinées et propose aux personnes âgées la réalisation de pêle-mêle, de boîtes à mouchoirs ou encore de cadres photos.
Chaquematinée, Pascale, Claire et moi motivaient les résidents à aller à la messe de 10 heures. Puis, avant chaque déjeuner, j’accompagnais une dame en fauteuil roulant âgée de plus de 100 ans au réfectoire. Elle était très exigeante car elle était et se sentait une des plus valides de la maison. Après le repas, on aidait à débarrasser puis à remonter les personnes physiquement dépendantes dans les chambres.Le temps étant au rendez-vous, nous promenions chaque jour des personnes autour de la maison pour la digestion ! Plusieurs fois au cours de la journée, je m’installais au réfectoire qui fait aussi salle de jeux et de réception avec les personnes qui le voulaient pour faire des jeux de société. ( Petits Chevaux, Triominos ) Quotidiennement, je servais ensuite le goûter avant de partir.
Le mardiétait un jour particulier, c’était mardi-gras. J’ai donc aidé Pascale à décorer le réfectoire. L’après-midi, les dirigeants de la maison avait invité un magicien pour animer. Famille et ami(e)s étaient conviés pour des bugnes avec les personnes âgées.
Le mercredi, comme il y avait la messe le matin et que beaucoup de personnes âgées y participaient, j’ai eu la chance de passer la journée au…