Les mains sales, Jean-Paul Sartre
|Soulignez en rouge les passages indiquant le personnage qui s’exprime (en majuscules dans le texte original).
|Soulignez en bleu les passages correspondantaux indications scéniques (en italiques dans le texte original)
|Georges et Slick restent hésitants sur le pas de la porte. Hoederer. Eh bien ? Quest-ce que vous attendez ? Vous avez compris ?Slick. On croyait… Hoederer. Il n’y a rien à croire, faites ce qu’on vous dit. Slick. Bon. Bon. Bon. Georges. C’était pas la peine de faire toutes ces histoires. Pendant qu’ils se mettent à fouiller,mollement Hugo ne cesse de regarder Jessica avec stupeur. Hoederer, à Slick et à Georges. Et que ça vous apprenne à faire confiance aux gens. Moi, je fais toujours confiance. A tout le monde. (Ilsfouillent.) Que vous êtes mous ! Il faut que la fouille soit sérieuse puisqu’ils vous l’ont proposée sérieusement. Slick, regarde sous l’armoire. Bon. Sors le costume. Palpe-le. Slick. C’est déjà fait.Hoederer Recommence. Regarde aussi sous le matelas. Bien. Slick, continue. Et toi, Georges, viens ici. (désignant Hugo.) Fouille-le. Tu n’as qu’à tâter les poches de son veston. Là. Et de sonpantalon. Bien. Et la poche-revolver. Parfait. Jessica Et moi ? Hoederer. Puisque tu le demandes. Georges. (Georges ne bouge pas.) Eh bien ? Elle te fait peur ? Georges. Oh ! ça va. Il va jusqu’à Jessica,très rouge, et l’effleure du bout des doigts. Jessica rit. Jessica. Il a des mains de camériste. Slick est arrivé devant la valise qui contenait le revolver. Slick. Les valises sont vides ? Hugo, tendu.Oui. Hoederer le regarde avec attention. Hoederer. Celle-là aussi ? Hugo. Oui. Slick la soulève. Slick. Non. Hugo. Ah… non, pas celle-là. J’allais la défaire quand vous êtes entrés. Hoederer Ouvre.Slick ouvre et fouille. Slick. Rien. Hoederer. Bon. C’est fini. Tirez-vous. Slick, à Hugo. |entrés. Hoederer Ouvre. Slick ouvre et fouille. Slick. Rien. Hoederer. Bon. C’est fini. Tirez-vous….