Les fourberies de Scapin ( II,7)
Introduction:
_Rappel biographie
_Présentation de l’œuvre
_Scapin : personnage issus de la commedia dell’arte ,son rôle : faire accepter aux pères le mariagede leurs fils .
La scène présente la scène ou Scapin extorque à Géronte une somme qui permettra à Géronte de libérer Zerbinette prisonnière des Égyptiens .
Axes de lecture :
_Scène comique ouGéronte est déchirer entre son amour pour l’argent et son fils.
_Rôle du valet
I. Une scène comique : un cruel dilemme pour Géronte
A. Le comique de situation
Les dérobades successives deGéronte ; il envisage diverses solutions pour ne pas payer :
envoyer la justice, proposer une substitution d’otage, la clé qui permet d’obtenir la clé qui permet d’accéder aux hardes.
B. Le comique decaractère
Élément comique essentiel : l’idée fixe de Géronte. Aux arguments de Scapin (l’amour filial, la proximité de l’heure de l’ultimatum), Géronte revient à des considérations terre à terre (lagalère) ou financières ( les 500 écus).
L’avare l’emporte sur le père.
C. Le comique de répétition
Deux leitmotiv : les « mots de nature » : emploi d’expressions récurrentes qui soulignent lapsychologie d’u personnage (cf le « sans dot’ d’Harpagon)
« Que diable allait-il faire… ». Révélateur de l’entêtement et du désespoir du personnage. Efficacité de la réplique qui tient à son rythmeternaire et au jeu des sonorités :
« Que diable / allait-il faire / dans cette galère ? »
« Cinq cent écus » : révélateur de la psychologie du personnage. Scapin remue le couteau dans la plaie enconvertissant les écus en livres.
II. Le rôle du valet : la stratégie de Scapin
A. L’habileté à mener le récit des aventures de Léandre
L’art de la préparation : le ton alarmiste, l’annonce visant àcapter l’attention sur le mode hyperbolique : « une disgrâce la plus étrange du monde ».
Le récit de l’épisode de la galère : une turquerie, une scène d’enchantement (les superlatifs, le luxe de…