Ethique

L’ETHIQUE |

(du latin ethicus, du grec êthikos, moral)
_ adj: Qui concerne la morale
_ nom: Partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale.
Ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu’un.

? Morale/Ethique ?
_ Sens « ordinaire», éthique synonyme de morale : pratique ayant pour objectif de déterminer une manière conforme de vivre dans unhabitat en correspondant aux fins ou aux rôles de la vie de l’être humain.
_ Mais : on peut entendre par « morale » l’ensemble des normes propres à un individu, à un groupe social ou à un peuple, à un moment précis de son histoire et par éthique la recherche du bien par un raisonnement conscient. Aujourd’hui, on emploie le terme « éthique » généralement pour qualifier des réflexions théoriquesportant sur la valeur des pratiques et sur les conditions de ces pratiques.
_ Pour certains philosophes contemporains (Deleuze, Ricœur, Comte-Sponville, Giuliani, Misrahi, etc.) :
Morale : ensemble de devoirs (impératifs catégoriques qui commandent de faire Le Bien posé comme valeur absolue, par exemple « tu ne tueras pas »)
Ethique : réalisation raisonnable des besoins (tendance naturelle àchercher le bon comme valeur relative – la recherche de son bonheur, qui peut par exemple légitimer certains actes médicaux généralement considérés « immoraux » comme l’euthanasie, l’avortement, le don d’organe, etc.).
_ Morale généralement rattachée à une tradition historique et parfois idéaliste (de type kantienne) qui distingue entre ce qui est et ce qui doit être, selon le dogme.
Ethique liée àune tradition contemporaine et parfois matérialiste (de type spinoziste) qui cherche seulement à améliorer la perception de la réalité par une attitude « raisonnable » dans la recherche du bonheur pour tous.

RAPIDE HISTORIQUE DE L’ETHIQUE Antiquité : L’éthique dominée par le concept de « vertu » (chez Socrate, Platon, Aristote, les Stoïciens et Épicure). Ainsi, l’homme bon est celui quiréalise bien sa fonction, son télos. Il s’agit donc de réaliser pleinement la nature et ce qui constitue la nature humaine, afin d’atteindre le bonheur. Descartes : le premier prit nettement ses distances avec l’éthique antique, qu’il jugeait trop « spéculative[] ». S’appuyant sur une nouvelle métaphysique, il fonde une morale dans un sens beaucoup plus individuel. Le développement de l´éthique modernese poursuit avec Kant et l’éthique déontologique : une réflexion critique sur les conditions de possibilité de la morale mettant l’accent sur le devoir.Aujourd’hui : développement de l´éthique appliquée en rapport avec des préoccupations environnementales et sociales. Dans les activités professionnelles et la gouvernance, la déontologie établit des codes de comportements. |

PROBLEMATIQUES :
?Le progrès technologique est-il compatible avec l’éthique ?
? Y a-t-il une éthique universelle ?
? La société peut-elle évoluer en étant perpétuellement en accord avec l’éthique ?
? Est-il possible de toujours respecter l’éthique ?
? Pourquoi respecter l’éthique ?
? Quel est le but de l’éthique ?

PROPOSITION DE PLAN :
Je n’ai pas réussi à en trouver un, je n’arrive déjà pas à trouver unebonne pbq donc pour faire un plan sans pbq c’est un peu dur…
Je pense qu’il serait nécessaire de mettre en avant les bienfaits de la « prise en cpt de l’éthique » puis montrer qu’on ne peut pas tjrs la respecter. Montrer aussi à quel pt l‘éthique peut être diverse (avec tous les exemples du tableau ci-dessous il y a pas mal de chose à dire…)
PHILOSOPHIE MORALE | ETHIQUE APPLIQUEE |
L’éthiquedéontologique : (concept d’obligation), conçue indépendamment de toute conséquence qui pourrait résulter de nos actions. Éthique des devoirs : Ensemble de règles appliquées a priori et ayant le statut d’obligations morales.Éthique des droits : provient des droits de l’homme, attribuée originalement à Rousseau et établit pour la première fois pour l’homme un ordre moral indépendant du cosmos, de…