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Histoire et origine de la famille occidentale :

Selon certains auteurs, sociologue et historiens, le modèle de la famille occidentale qui repose sur un mariage monogame et nucléaire laissant la place à l’affection entre parents et enfants se serait mis en place à partir des xviie-xviiie siècles. En effet la famille traîne derrière elle une longue histoire. L’occident est progressivementpassé d’une famille large et complexe qui regroupe sous le même toit parfois plusieurs générations à une famille dite moderne que l’on décrit plutôt. En effet, on peut dire que la famille occidentale naît au moyen-age étant donné que l’occident n’apparait qu’au moyen age. Ainsi notre étude sur la famille à l’antiquité ne servira que de tremplin pour notre étude. D’autre part il est certain que notredécoupe historique ne correspond pas exactement au période de changement.

>Dans l’antiquité :

En Grèce antique, le mariage monogame semble être une règle même si certains Sparte prêtent parfois leur épouse. Le mariage est rythmé par un rituel religieux : sacrifices aux dieux du mariage (Zeus et Héra), banquet et procession. Puisque la procréation d’enfants est l’objectif du mariage grec,les époux se doivent une vie commune.

À Rome, le mariage perd progressivement son caractère religieux pour ne devenir qu’un acte civil. Aussi, comme en Grèce, le divorce est obtenu en cas de désaccord mutuel. À l’antiquité, suite au mariage, la femme passe de la domination du père (familiariseras, chef de famille) au contrôle de son époux. Mais pour exception lorsque le mariage entre Patricienset Plébéiens est rendu possible la femme reste sous le contrôle de son père.

En Grèce antique, la famille participe à l’organisation sociale. Selon Aristote, la famille (qui regroupe père, mère, enfants, domestiques et esclaves) est la structure de base de la société. Chaque famille appartient à un clan qui regroupe plusieurs individus qui ont un ancêtre commun. C’est durant une grandefête religieuse annuelle que chaque chef de famille reconnaît publiquement sa nouvelle épouse et ses enfants nés ou adoptés dans l’année ; cette présentation permet sa reconnaissance civile. Dans cette société, le chef de famille possède tous les droits sur sa famille. Il décide de la reconnaissance d’un enfant ou de son abandon. Quant à l’épouse, elle est uniquement la maîtresse de l’espace de lamaison réservé aux femmes et aux jeunes enfants.

À Rome, la famille est comme en Grèce classique, « l’ensemble domestique » qui partage un même toit, sans nécessairement avoir un lien de parenté. Progressivement, elle englobe le maître, sa femme et ses enfants, c’est-à-dire l’ensemble de ceux qui vivent sous la domination du chef de famille. Le chef de famille détient tous les droits sur cettefamille. Déjà, le mariage lui assure le contrôle de son épouse et celui de sa progéniture. En effet, au moment de la naissance, s’il accepte son enfant, il le prend dans ses bras et l’élève publiquement, et le donne au sein maternel mais lorsqu’il ne procède pas à ce rite d’intégration, cela signifie qu’il refuse l’enfant qui par conséquent peut être abandonné, donné même tué. Le chef defamille peut contrôler sa descendance durant toute sa vie. Pour y échapper, il faut que le fils ait été abandonné soit abandonné à la naissance, soit vendu et affranchi trois fois, soit adopté. L’enfant a un statut comparable à celui de l’esclave, son père a le droit de vie et de mort sur lui comme un maître aurait le droit de vie et de mort sur son esclave.

En Grèce, l’institution qui permetde créer un lien de filiation entre deux individus est consentie à condition de ne pas avoir d’enfants légitimes de sexe masculin. L’adoption ne doit servir qu’à assurer la descendance d’un chef de famille.

La société romaine réagit différemment, l’adoption est un mode courant d’intégration dans une famille et elle peut se faire uniquement par la volonté du père de famille. Ainsi, c’est…