Commentaire camus l’etranger l’entrevue avec l’avocat

1. Meursault, un personnage naturel
A. Un personnage naturel
– Meursault définit sa « nature » par le fait que « les besoins physiques dérangent ses sentiments » Non maitrise de l’homme surlui-même, il est étranger à lui-même.
– « je désirais sa sympathie, non pour être mieux défendu, mais, si je puis dire, naturellement » précision introduite par « non » indique que Meursault refuse larelation sociale qui lie l’avocat au personnage, alors que l’adverbe naturellement mis en valeur à la fin de la phrase, indique que Meursault préfère une relation sincère, hors du cadre social.
-Meursault ne peut dominer ses « sentiments naturels », sa « nature »= « besoins physiques dérangeaient ses sentiments » besoins physiques sont en position sujet : ce sont eux qui dominent le personnage.
? Mest un personnage naturel, dans le sens où c’est ces sens et ses besoins physiques qui déterminent ses actions.
B. Un inadapté social qui ne comprend pas l’avocat
– « Malgré la chaleur (j’étais enmanches de chemise) » Le complément circonstanciel et la parenthèse insistent sur les sensations de Meursault, ce par quoi il vit? l’avocat malmène ses sens, ce que M ne peut pas comprendre
-il aune cravate « bizarre », et il le « regarde d’une façon bizarre »? répétition de l’adjectif « bizarre » met en valeur la non compréhension des actions et attitudes de l’autre.
– sentiments opposésavec l’opposition des adverbes « très gêné » vs « gêne un peu ».
? Puisque c’est un être naturel, il ne comprend pas les normes sociales auxquelles l’avocat se soumet.
C. Un discours de la sincérité
-volonté de trouver le mot juste : les adverbes assurent la véracité de ce qui est dit « sans doute » « à coup sur »
– volonté d’être logique : connecteur logique « de sorte que… », « Rapport avecl’affaire », « parce que »
– mais: « j’aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire » La conjonction de coordination donne l’idée d’une incohérence de mots qui ne collent pas aux choses….