Apostrophes- bernard pivot

Le générique de l’émission est le concerto pour piano n°1 de RACHMANINOV interprété au piano par BYRON JANIS.
Bernard PIVOT’ les années Apostrophes.

« Oui je revendique par Apostrophes le mot promotion. Promotion des livres, de a lecture, du plaisir de lire. Promotion des mots par le truchement des images. Promotion des idées, du travail intellectuel, de la réflexion. Promotion de l’acted’écrire. Promotion de l’édition, de la librairie et de bibliothèques. Promotion des lecteurs. » dans Le métier de Lire, Bernard Pivot. Ainsi par cette citation, Bernard Pivot veut montrer l’impact de l’émission sur la société. Elle résume la volonté de Bernard Pivot à susciter l’envie de s’ouvrir à la culture littéraire.
Ainsi nous nous demanderons comment Bernard Pivot, avec « Apostrophes », a-t-ilréussi à faire des débats culturels littéraires un réel phénomène de société ? Dans cette optique, nous envisagerons dans une première partie l’attachement de Mr Pivot porté à la culture. Puis dans une deuxième partie nous analyserons l’émission dans son ensemble. Et enfin pour clôturer cet exposé, nous étudierons les multiples facettes d’ « Apostrophes » et de son présentateur.

I/ BernardPIVOT avant Apostrophes.

1) Pivot dans les grandes lignes
Bernard pivot est né le 5 mai 1935 à Lyon. Durant ces jeunes années son père est fait prisonnier de guerre et sa mère décide de partir à Quincié en Beaujolais. Dès le retour de son père toute la famille retourne sur Lyon. Puis Pivot va être inscrit dans un pensionnat du nom de St Louis. Là-bas il va se découvrir une passion pour lesport, contrairement à ce que les gens pourraient penser Pivot était assez médiocre à l’école excepté en français, en histoire et bien sûr en sport.
Puis il va retourner sur Lyon où il va suivre des études de droits. En 1955, il monte vers Paris pour s’inscrire au centre de formation des journalistes du quel il sortira vice-major de sa promotion. C’est en 1958 que sa carrière journalistiquecommence véritablement lorsqu’il intègre la rédaction du Figaro Littéraire qui est un supplément hebdomadaire du Figaro. Lorsque l’hebdomadaire disparait Pivot devient chef de service au Figaro. Il va ensuite collaborer avec Jean Louis Servan Schreiber pour déboucher un an plus tard au magazine Lire, qui est une revue littéraire mensuelle qui mettait en lumière les auteurs plus ou moins connus.Aujourd’hui cette revue appartient au groupe Express Roularta qui publie son magasine mensuellement et qui à chaque mois de décembre sort un palmarès sur les meilleurs livres de l’année. Pendant quelques temps il tient dans la revue Le Point une rubrique du nom de « Riez, nous ferons le reste » mais qui agace quelques peu certains lecteurs et qui ne va pas durer.
Bernard Pivot est très attaché à lalangue française puisqu’en 1985 il lance avec Micheline Sommant les Championnats de France d’orthographe qui est connu de nos jours sous le nom de Dicos d’or. C’est en fait un concours d’orthographe ouvert à tous et gratuit dans lequel on trouve aussi bien des enfants que des personnes âgées. Cde concours sera diffusé jusqu’en 2005 et se clôture par un dictée réunissant tous les champions deséditions précédents. On peut retrouver tous les textes et questionnaires dans le livre intitulé Les dictées de Bernard Pivot.
Pivot va obtenir en 1987 le prix Henri Desgrange de l’académie des sports pour ces chroniques sportives. Mais il va aussi être élu à l’académie Goncourt en octobre 2004, il faut noter que c’est le premier non écrivain à être élu.

2) Pivot, l’auteur de livres
Bernard Pivotne se contente pas seulement de lire des livres écrits par d’autres auteurs il va aussi écrire de nombreux livres dans des genres très différents. En effet c’est dans son premier livre, L’amour en vogue qui est un roman publié en 1955 chez Calmann Lévy. Puis en 1966, il écrit une chronique, La vie oh là là ! Chez Grasset. Il se consacre ensuite à un essai sur Les critiques littéraires chez…