Les règles de la sociologie

Fiche de lecture
Les règles de la méthode sociologique

1. IDENTIFICATION

|L’AUTEUR |DURKHEIM Emile |
|TITRE DU LIVRE OU DE L’ARTICLE|Les règles de la méthode sociologique |
|EDITEUR |PUF|
|ADRESSE |Paris |
|DATE DE L’EDITION |2007 (1ère édition 1937) |
|NOMBRE DEPAGES |256 |
|FORMAT |11cm X 18cm |

2. L’AUTEUR

Émile Durkheim (1958-1917)
Il est considéré comme le père fondateur de la sociologie moderne pour avoir réussi àassocier la théorie et la recherche empirique. En suivant les principes Auguste Comte, il met en évidence les notions d’une sociologie positiviste se basant sur l’holisme (principe selon lequel le tout est supérieur à la somme des parties qui le compose).
Il s’est engagé pour faire de la sociologie une discipline autonome se distinguant des autres sciences concurrentes comme la philosophie lapsychologie. Il énonça la spécificité du fait social, indépendant du groupe par rapport aux hommes qui le composent et considère les faits moraux comme des sociaux.

Ouvrages principaux
• De la division du travail social (1893),
• Les Règles de la méthode sociologique (1895),
• Le Suicide (1897)
• Représentations individuelles et représentations collectives (1989)
•L’éducation morale (1903)
• Les Formes élémentaires de la vie religieuse (1912)

3. LES MOTS CLES

Sociologie, méthode scientifique, faits sociaux

4. THEME

L’auteur propose une méthode scientifique pour faire de la sociologie une science, constituer une science sociale, « méthode qui convient à l’étude des faits sociaux ».

5. THESE PRINCIPALE

L’auteur démontre qu’il est possibled’avoir une approche scientifique de la société et d’être égale à d’autres sciences. Il s’efforce de définir l’objet de cette science qui est le fait social et comment on peut le reconnaître, puis de donner des règles de méthode pour faire de la sociologie dont les socles sont : définir, classer, prouver.

6. RESUME

Chapitre 1 : Définition d’un fait social

Avant de définir les faitssociaux, l’auteur précise ses caractéristiques : « ils consistent en des manières d’agir, de penser et de sentir, extérieures à l’individu, et qui sont douées d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’imposent à lui ».

En outre, les faits sociaux ne peuvent être confondus avec des « phénomènes organiques puisqu’ils consistent en représentations et en actions ; ni avec les phénomènespsychiques, lesquels n’ont d’existence que dans la conscience individuelle et par elle ». La sociologie est donc bien une science à part, « ce n’est ni de la biologie ni de la psychologie ».

De plus, le fait social peut être la substance d’ « une organisation définie » mais également des « courants sociaux … qui ont la même objectivité et le même ascendant sur l’individu ». Cependant, si le faitsocial est aussi défini par « la diffusion qu’il présente à l’intérieur du groupe », il est primordial « qu’il existe indépendamment des formes qu’il prend en se diffusant ».

L’auteur termine ce chapitre en donnant une définition générale du fait social : « est fait social toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure ; ou bien encore,…