Problématique: En quoi Germinal reprend t-il le( s ) mouvement( s ) de révolte ouvrière contre le Capitalisme à la fin du XIXème siècle?
SOMMAIRE
I.Mise en scène de la révolte ouvrière
1. A travers des lieux (la mine, Vorreux, Montsou, pourquoi la mine?)
2. A travers des personnages
-Le peuple (les mineurs)
-les meneurs (Souvarine, Etienne)
-le capitalisme, labourgeoisie
II. Les actions révolutionnaires
1. Réunions (clandestine)
2. Misère, manifestations revendicatrices, (la grève exemple de type de révolution ouvrière)
3. Comment interpréter la fin du roman par rapport à la révolte ouvrière?
I . Mise en scène de la révolte ouvrière
1. A travers des lieux (la mine, Vorreux, Montsou,pourquoi la mine?)
2. A travers des personnages
– Le peuple / Les mineurs
La condition ouvrière peut être symbolisée par la famille Maheu (comportant 10 membres). Les Maheu travaillent à la mine sauf la Maheude (mère). Ils vivent au coron des « quatre-cent-quarante » dans le même logement.
. « Il se trouvait blessé davantage par la promiscuité du coron. Est-ce qu’on était desbêtes, pour être ainsi parqués, les uns contre les autres, au milieu des champs(…) » Partie II chapitre 3
Le soulèvement de la colère et l’exaspération des mineurs sont donc déclenchés par l’aggravation de la situation à cause de:
un sentiment d’impuissance
«La force de la hiérarchie les retenait seule, cette hiérarchie militaire qui, du galibot au maître porion, les courbait lesuns sous les autres » Partie I, chapitre 5.
une hiérarchie sociale entre les mineurs et les dirigeants de la mine. Les ouvriers sont sous la domination totale voir la soumission de leur supérieur.
la baisse des salaires déjà au plus bas pour pouvoir vivre.
« Avez-vous entendu? La berline baissée, et le boisage à part! Encore une façon de nous payer moins! » Partie I, chapitre 5.IIIe Partie chapitre 1:
« Il faut que ça pète, répéta énergiquement Mme Rasseneur. – Oui, oui crièrent tous les trois, il faut que ça pète »
« Augmenter le salaire, est-ce qu’on peut? Il est fixé par la loi d’airain à la plus petite somme indispensable, juste le nécessaire pour que les ouvriers mangent du pain sec et fabriquent des enfants. S’il monte trop haut, l’offre trop grande lefait baisser…C’est l’équilibre des ventres vides, la condamnation perpétuelle au bagne de la faim »
Partie III, chapitre 4
« Lui et son compagnon s’étaient assis.(…)Est-ce qu’on se fichait d’eux ! jamais ils ne rattraperaient, avec le boisage, les dix centimes diminués sur la berline. Au plus toucheraient-ils huit centimes, et c’était deux centimes que leur volait la Compagnie, sans compterle temps qu’un travail soigné leur prendrait. Voilà donc où elle voulait en venir, à cette baisse de salaire déguisée ! Elle réalisait des économies dans la poche de ses mineurs. »
« L’exaspération croissait, une exaspération de peuple calme, un murmure grondant d’orage, sans violence de gestes, terrible au-dessus de cette masse lourde. Quelques têtes sachant compter avaient fait le calcul, etles deux centimes gagnés par la Compagnie sur les bois, circulaient, exaltaient les crânes les plus durs. Mais c’était surtout l’enragement de cette paie désastreuse, la révolte de la faim, contre le chômage et les amendes. Déjà on ne mangeait plus, qu’allait-on devenir, si l’on baissait encore les salaires ? »
Ici, la paie s’avère très mauvaise, avec un nouveau mode de paiement : le boisage apart. C’est une façon déguisé de la Compagnie de faire des économies sur le dos des mineurs.
– Les meneurs
Étienne:
Il est le personnage principal du roman Germinal, c’est lui qui ouvre et ferme le roman. On le retrouve dans les précédentes œuvres de Zola qui sont La fortune des Rougon (1871) et L’Assommoir (1877).
A la recherche d’un emploi, il est embauché à la mine du…