Sigmund Freud (prononciation allemande : ?si?km?nt ?f???t), né Sigismund Schlomo Freud le 6 mai 1856 à Freiberg, Moravie (Autriche, aujourd’hui P?íbor en République tchèque) et mort le 23 septembre1939 à Londres (Royaume-Uni), est un médecin neurologue et psychiatre autrichien, fondateur de la psychanalyse.
Médecin viennois d’appartenance juive, Freud fait la rencontre de plusieurspersonnalités importantes pour le développement de la psychanalyse, dont il sera le principal théoricien. Son amitié avec Wilhelm Fliess, sa collaboration avec Joseph Breuer, l’influence de son maîtreJean-Martin Charcot et des théories sur l’hypnose de l’École de la Salpêtrière vont le conduire peu à peu à penser autrement les processus et instances psychiques , et en premier lieu l’inconscient, le rêve etla névrose le tout se traduisant en une technique de thérapie psychique originale, la cure psychanalytique.
D’abord seul, Freud regroupe ensuite autour de lui une nouvelle génération depsychothérapeutes, qui peu à peu élaborent ce que sera la psychanalyse, d’abord en Autriche, en Suisse, à Berlin, puis à Paris, Londres et aux États-Unis. En dépit des scissions internes et des critiques émanantde la psychiatrie académique notamment, et malgré les années de guerre, la psychanalyse s’installe comme une nouvelle discipline des sciences humaines dès 1920. Freud, menacé par le régime nazi,quitte ensuite Vienne, pour s’exiler à Londres, où il meurt en 1939.
Le philosophe Paul Ricœur le situe aux côtés de Karl Marx et de Friedrich Nietzsche comme étant l’un des trois grands « maîtres dusoupçon »[1], de ceux qui ont induit le doute dans la conception philosophique classique du sujet. La « psychanalyse », dont le terme apparaît en 1896, repose sur plusieurs hypothèses et conceptsélaborés par Freud. D’abord, l’hypothèse de l’inconscient révolutionne la représentation du psychisme. La technique de la cure, dès 1898 et d’abord sous la forme de la méthode cathartique avec Joseph…