En médecine une greffe est une opération chirurgicale consistant à remplacer un organe malade par un organe sain appelle greffon et provenant d’un donneur.
Prélevés de son vivant :
• Essentiellement les Cellules Hématopoïétiques (ou moelle osseuse, donneurs familiaux ou non)
• Rein, entre proches du cercle familial
• Peau
• Fragments osseux
• Lobe hépatique et lobepulmonaire (exceptionnellement)
Prélevés après la mort :
• Cœur
• Foie
• Rein
• Cœur-poumon
• Poumon
• Pancréas
• Os – cartilage
• Cornée (partie transparente du globe oculaire, située devant l’iris – on ne prélève pas l’œil)
• Peau
• Intestin (rarement)
Les organes hématopoïétiques sont les organes responsables de la production des élémentscellulaires du sang. Le principal organe hématopoïétique est la moelle osseuse.
Les premiers succès chez l’homme,dans le monde, sont :
• 1959 pour le rein
• 1967 pour le coeur
• 1981 pour le bloc coeur-poumon
Premières transplantations en France :
• Rein : 1955
• Coeur : 1968
• Foie : 1972
• Pancréas : 1976
• Coeur-poumon : 1982
• Poumon seul : 1987
•Première greffe de moelle osseuse en France : 1956
Lorsqu’ on est mort on ne peut plus exprimer son vœu : donner ou ne pas donner ; c’ est au prés de nos proches qu’ on viendra solliciter le don.
[pic]
La chaîne du don à la greffe
10h : un donneur potentiel décède
La personne ne donne plus signe de vie : elle ne respire plus et sa pupille ne réagit pas à la lumière.
Lacirconstance du decès fait que le prélèvement d’organes est envisageable : conformément à la loin, la mort va donc être constatée par deux médecins différents. Chacun examine le corps et les deux encéphalogrammes réalisés à plusieurs heures d’intervalle.
11h : le corps du défunt est sous surveillance
Les circonstances du décès rendent le prélèvement d’organes possible. Tant que la décision deprélever n’est pas prise, les organes sont maintenus artificiellement en état de fonctionner par l’équipe de réanimation, sous surveillance constante.
15h : la famille témoigne: le défunt n’était pas opposé au don de ses organes
L’équipe de coordination du prélèvement consulte le registre nationale des refus. Le nom du défunt n’y figure pas. Pour autant, il est possible que la personne ai manifestéde son vivant son opposition au don d’une autre manière. Conformément à la loi, l’équipe consulte les proches.
La famille du défunt est reçue par le médecin réanimateur et l’infirmière de coordination. Le médecin réanimateur confirme le décès. Puis l’infirmière demande à la famille si le défunt était opposé au don de ses organes ou si, au contraire, il avait confirmé son accord par ses proposou par son attitude.
C’est un moment crucial de l’activité de prélèvement. L’équipe médicale dispose de peu de temps pour interroger les proches, car le maintient en état des organes n’est possible que quelques heures; dans un climat chargé d’émotion, elle doit cependant agir, avec la plus grande délicatesse.
Les proches ne connaissent pas clairement la volonté du défunt mais peuventtémoigner d’idées, de traits de caractères, d’actions… en faveur du don. Ils acceptent donc le prélèvement. Dans le cas contraire, les équipes médicales auraient immédiatement cessé de maintenir le corps du défunt en état d’être prélevé.
18h : le laboratoire analyse le sang du donneur
Du sang a été prélevé pour un bilan sérologique : on vérifie si le corps du donneur est porteur de maladietransmissibles (hépatite C, side, paludisme…).
L’état des organes est également examiné grâce aux clichés pris par imagerie médicale (échographie, scanner) qui vont mettre en évidence la taille des organes et leur qualité. Chaque organe fait ensuite l’object d’examens spécifiques.
Ces examens vont aider à orienter les organes vers des receveurs « compatibles » avec les donneur, c’est à dire des…