L’adn est t-il une preuve irréfutable dans le domaine des affaires judiciaires ??

I / Histoire de l’ADN et ses procédés d’extractions.

II/ L’ADN au service des affaires criminels.

III/ Les limites de la bioéthique.

Introduction :

L’acide désoxyribonucléique, est la molécule du support génétique héréditaire. L’ADN forme des pelotes microscopiques qui, chez les organismes eucaryotes (cellule avec un noyau), sont localisées dans le noyau des cellules.
Déroulées,les molécules d’ADN s’étirent en un très long fil, constitué par un enchaînement (séquence) précis d’unités élémentaires que sont les nucléotides. Un nucléotide est un groupement phosphate accompagné d’un sucre et d’une base azotée. La structure originale de l’ADN, formée de deux brins complémentaires enroulés en hélice (double hélice), lui permet de se dupliquer en deux molécules identiques entreelles et identiques à la molécule mère lors du phénomène de réplication ou duplication. C’est un des constituants des chromosomes. Les gènes sont des segments d’ADN. L’ADN de chaque être humain, excepté les véritables jumeaux, est unique.
Il peut être utilisé dans les domaines judiciaires et scientifiques pour résoudre diverses affaires policières. Mais est-ce une preuve irréfutable ? Afin derépondre à cette question nous verrons dans un premier temps comment l’ADN à été découvert et comment l’extraire du noyau d’une cellule, puis nous verrons deux affaires judiciaires où l’ADN est mis en cause et enfin nous observerons les lois sur la bioéthique qui limite l’accès de l’ADN afin du respect de la vie privée et les progressions dans la génétique.

I / Histoire de l’ADN et ses procédésd’extractions.
A ) Découverte de l’acide désoxyribonucléique :
Dans les années 1900, les protéines été considérées comme de meilleurs candidats pour transmettre l’importante masse d’informations héréditaire de génération en génération.
Un des premiers phénomènes qui a permit de progresser dans l’identification du support de l’hérédité est celui de la transformation bactérienne. Elle est apportée en1928 par l’anglais Fred Griffith. Ce scientifique travaille alors au ministère de la santé du Royaume-Unis. Il fait une expérience mettant en cause deux souches : une souche de bactéries R bénigne et une souche de bactéries S mortelle. Il injecte celles-ci sur des souris afin d’en voir les effets. Griffith remarque que la souche S tue les souris alors que la souche R les laisse en vie. Il voitensuite après avoir fait chauffer la souche S et une nouvelle injection que les souris ne meurent plus. Il choisit ensuite d’injecter les bactéries S chauffées et les bactéries R, il constate alors que les souris meurent à nouveau. En effet, les bactéries R au contact des bactéries S tuées deviennent mortelles pour les souris. Elles subissent une mutation. La nature biochimique du matériel génétiquemis en évidence par Fred Griffith est élucidée en 1944 par les travaux d’Oswald Avery et ses collègues. Ils reprennent l’expérience de la transformation bactérienne et cherchent à améliorer le facteur transformant des souches S et R. Cette caractérisation les conduits à montrer que se facteur est en faite l’ADN.
C’est en 1944, Oswald Avery découvre donc l’ADN. Il pense que celui-ci estresponsable de la transformation génétique des bactéries et qu’il est le support de l’hérédité. Mais les scientifiques pensent quant à eux que ce sont les protéines qui se chargent du code génétique. L’identification de l’ADN à cette époque est si incroyable qu’il faut une quantité importante d’arguments indiscutables pour accepter une telle découverte que celle de l’ADN. L’ADN est décrit dans un premiertemps comme une molécule simple, et donc incapable de véhiculer une information complexe. La théorie tétranucléotidique proposée par Phoebus Aaron Levene , stipulait que la structure de l’ADN est régulière et monotone, comprenant un enchaînement répétitif des 4 bases azotées.
Levene était alors un des plus grands spécialistes des acides nucléiques, c’est lui qui avait identifié le…