Traiter des sujet graves ton plaisant

Tu pourrais commencer donc en disant que tous les jours, il nous arrive d’etre confronte a des situations graves, des problemes serieux
Nous pouvons donc nous demander si il est possible de traiterde sujets graves et serieux sur un mode plaisant ou humoristique.
Nous verrons donc dans une premiere partie
D’abord l’introduction et son affirmation contestable : pourquoi dater du XVIIIe sièclel’utilisation majoritaire de la littérature plaisante ou humoristique ? Ensuite ce mini résumé de littérature ne peut être que décevant. Pour l’ouverture donc, je te proposerai de retenir un exemple etun seul d’œuvre qui a fait scandale pour enchaîner sur le sujet : Tartuffe de Molière ? Ubu roi de Jarry ?

Ton sujet est typique puisqu’il t’est demandé de réfléchir sur une expression paradoxale: un débat sérieux peut-il s’accommoder du rire ? Le siècle classique (hormis Molière) a condamné Rabelais pour mauvais goût. Dans le Nom de la rose d’Umberto Eco, le rire est jugé satanique… Encontrepartie, si Voltaire est encore lu, il le doit plus à l’irrévérence et à la fantaisie de ses contes et romans qu’à ses traités (alors qu’il aurait voulu la gloire par ces derniers).
En fait il s’agitmoins de répondre par oui ou par non que d’imaginer les limites du traitement.

Reformulons la problématique.
La littérature d’idées, a priori sérieuse, peut-elle se compromettre avec des formesprétendument dégradées ou avilies ou secondaires ou indignes.
Pourquoi de grandes œuvres de la littérature d’idées recourent à un mode plaisant et humoristique ?

Le rire n’est pas indigne VoisRabelais : « le rire est le propre de l’homme » qui considère après Aristote (dans un tome perdu de la poétique ?) que seul l’homme, à la différence de l’animal, est capable de rire.
Rabelais nous inviteà déguster « la substantifique moelle » : derrière les « joyeusetés », il y a matière à réflexion.
Le rire selon Figaro dans le Barbier de Séville : « je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé…