Socio anthropologie

I) Introduction

1) Qu’est ce que le quotidien?

– Ce qu’on ne voit plus forcément, ou qui ne mérite peut être pas d’être vu.

– Le quotidien relèverait de la sphère privée, du domestique, de l’intérieur, un espace fait d’arrangements personnels (matériels-sociaux).

– Rencontres multiples que nous faisons tous les jours, conventionnelles, la mise en scène de soi permanente quis’opposerait à l’authenticité intérieure aux individus.

– Quotidien comme une routine, un temps réglé, organisé par des institutions sur lesquelles nous n’avons pas vraiment prise, qui nous organisent, certains penseront que ce quotidien est celui de l’aliénation, car nous sommes étrangers en ces temps à nous mêmes.

Les listes d’activités effectuées nous amènent à observer une certaine définition duquotidien partagée entre tous, même s’il existe des différences de points du vue. Les sciences sociales connaissent comme les acteurs des définitions différentes sur bases de critères différents, du quotidien.

Action qu’on fait chaque jour? Action fréquente? Ou est la limite entre le quotidien et ce qui ne l’est pas? On qualifie des activités de quotidiennes, mais le quotidien en lui même, quelest-il? Qu’est ce qu’on considère aussi comme activités? Il n’y aurait pas aussi tout une série d’élément que nous n’avons pas relevé du fait de leur évidence (« unnoticed », « taken-for-grated »).

Il y a sur ces « non-conscient » la fondation de l’ordre social, par la fondation du quotidien. Le postulat est que tout le monde fait l’expérience du quotidien, la question est celle de l’identicité duquotidien pour tous, ou pas…

Un quotidien? Les quotidiens? Le quotidien? Mon quotidien? Il y a la différence systématique entre les quotidiens individuels et le partage d’éléments du quotidien entre membre d’un même ordre social, et membre d’une même espèce. C’est précisément parce qu’il y a du partagé et du commun dans le quotidien qu’il va intéresser les sciences sociales.

2) Démarche deconnaissance du quotidien en sciences sociales.

– Pôle « -graphie » : Enregistre, liste ce qui se fait dans le quotidien, essaye de catégoriser le commun et le singulier

– Pôle « -logie » : Comprendre, expliquer, schématiser le quotidien, essaye de l’appréhender de manière logique.

Le postulat de base de SAQ est qu’en étudiant le banal, on apprend quelque chose sur le social et sur l’Homme ».On peut l’apprendre par les structures symboliques, mais aussi par le bas, le quotidien.

A) Les 4 grands noeuds de la SAQ :

a) Le quotidien est il un attribut ou un monde?

Est ce qu’il qualifie une chose, un groupe, une activité; ou est-ce une sphère qui a ses propres caractéristiques par rapport à d’autres sphères, comme le politique, la culture, etc…?

– Le quotidien est il unattribut?

Pôle graphie, le  » quotidien de », première approche du quotidien historiquement en sciences sociales, les socio graphie, études de groupes sociaux particuliers.

On a eu ensuite les monographies, au lie d’étudier un groupe social on étudie ce qui se passe dans un lieu, peu importe les groupes qui s’y croisent, on y aborde des thèmes comme la culture, qui régissent le quotidien.

Onaborde aussi les chrono-graphies, la question de l’emploi que les gens font de leur temps.

La dernière étape de ce cadre est l’ethnographie qui a comme objet le quotidien d’une culture différente, la vie ailleurs, la culture au quotidien, l’ethnographie (classique) postule le recouvrement entre l’unité de lieu et l’unité de groupe sociale.

– Le quotidien est il un monde?

Cela relèveplutôt du pôle logie, on essaye de relever les structures fondamentales du quotidien, postule de l’existence du quotidien comme unité indépendantes et on tente de connaître ce qui le compose : on pense à la Temporalité, et ses répétitions, à son rythme. Il y a avec la temporalité, els espaces du quotidien, les espaces qui sont familiers qui se distinguent de ceux qui ne le sont pas. Il y a la…