MAFFRE ABB1
Johanna
TP ORGANES ISOLES
Magnus a développer cette méthode pour étudier les principes actif d’un médicament directement sur l’organe.
I- Introduction
Dans ce TP nous allons étudier l’activité spasmogène (capacité à entrainer des contractions) de l’histamine et de la mépyramine sur l’iléon qui est l’organe le plus réceptif et le plus sensible à ce type de principeactif. L’iléon correspond à la troisième et dernière partie de l’intestin grêle, il possède des muscles lisses contenant de nombreux récepteurs d’histamine qui assurent les mouvements de péristaltisme, sa fonction est de continuer l’absorption des nutriments, eau..
II- Méthodes et protocole
Nous travaillons sur des cobayes à jeun depuis la veille afin que la sensibilité de l’organe soit plusgrande et pour qu’il y est le moins de matière dans l’intestin. Tout le long de ce TP nous utiliserons une solution de tyrode chaud, qui est un liquide nourricier à base de sucre et d’ions qui permettent de maintenir l’organe étudier en vie.
1) Préparation
A/ Prélèvement de l’organe
L’animal est sacrifié : on l’assomme, puis on le saigne par section des carotides.
On pratique une ouverturecentrale et longitudinale du bas vers le haut : laparotomie ventrale de la peau puis de la paroi musculaire. On cherche ensuite l’iléon à partir de l’estomac où on en coupe environ 3 cm, que l’on dépose immédiatement et délicatement dans une boîte de pétri contenant du tyrode chaud. On débarrasse ensuite l’organe de ses tissus graisseux avec des pinces et de son contenue grâce à des injections deliquide nourricier à l’aide d’une seringue. On coupe alors comme le schéma l’indique :
On obtient alors un morceau d’iléon mesurant environ 1cm (l’autre morceau pour un autre binôme).
B/ Montage de l’organe
Le montage de l’organe doit se faire très rapidement après le prélèvement, et l’organe doit être exposé hors du liquide nourricier le moins de temps possible car il a une durée de vielimité et pourrait ainsi ne plus être utilisable pour l’expérience.
Pour réaliser cette étape, il faut tout d’abord faire deux ligatures, on se munit de deux morceaux de fil de couture, un long pour relier la partie apicale de l’iléon au myographe et un court pour accrocher la partie basale de l’iléon au support. Après avoir fixer l’organe sur le support porte-organe, on replonge le tout dans la cuvequi a été précédemment remplie de tyrode. On relie ensuite le long fil au myographe, la tension de ce fil ne doit être ni trop lâche ni trop tendu pour avoir un résultat sensible.
Quand tout est en place on doit attendre 15 minutes afin que l’organe s’habitue à ce milieu, et il ne faut pas oublier de renouveler le tyrode du bain toutes les 3 minutes.
2) Mise en évidence de l’activitéspasmogène de l’histamine
Chaque organes a une réaction et une sensibilité différente vis à vis d’un même principe actif.
Pour mesurer l’activité spasmogène de l’histamine on va mettre en contact des solutions étalon d’histamine à concentration connue et croissante avec l’iléon. La solution mère étant à 10µg/ml on réalise la gamme si dessous dans des fioles jaugées :
Dilution | 1 | 2 |3 | 4 |
Concentration en histamine (µg/ml) | 0,2 | 0,4 | 0,8 | 1,6 |
Volume d’histamine (ml) | 1 | 2 | 4 | 8 |
Volume de tyrode (qsp 50 ml) (ml) | 49 | 48 | 46 | 42 |
On va chercher alors la dilution où on a une réponse visible et importante, c’est à dire que l’on observera une contraction d’amplitude significativementsupérieure au niveau de base. Pour cela, on ajoute 1ml de la solution à tester 1 aux 50ml de tyrode déjà présent dans la cuve, 30 secondes après l’injection on vidange. Et renouveler avec les autres solutions jusqu’à trouver celle qui provoque l’action voulu. Lorsque l’on l’a trouvé, on doit démontrer la reproductivité, donc on refait l’expérience 3 fois avec la même concentration et entre chaque…