Guernier Léonie
Dutoit Lise 2nd 2
Le suicide
« Le suicide n’est pas un choix, on y est conduit quand
la douleur dépasse les ressources qui permettent d’y faire face. »
Année scolaire 2009-2010
Sommaire
Introduction ………………………………………………………………………………… 2
I – Qui sont les suicidaires et pourquoi en sont-ils là?-Déterminants sociologiques………………………………………….. 3
– Portraits sociologiques ……………………………………………….. 3
II – Quelques pistes d’explications
1) Les différences entre les sexes ………………………….
2) Les différence entre les âges
3) Les conditions psychologiques……………………………………
4) Les facteurs sociaux ………………………………….
5) Les autres facteurs
Conclusion ……………………………………………………………………………………….
Bibliographie ……………………………………………………………………………………
Introduction
Le suicide est un réel problème de santépublique. Le taux de mortalité par suicide est très inquiétant. Toutes les tranches d’âges sont touchées. Le suicide serait la cause de 12 000 décès par an, chiffre plus important que celui des accidents de la route dont 20% d’entre eux seraient estimés comme suicidaires.
Nous étudierons dans un premier temps le profil du suicidaire, puis nous réfléchirons plus précisement sur les determinantssociologiques et psychologiques.
I – Qui sont les suicidaires et pourquoi en sont-ils là ?
Les déterminants sociologiques
Tout d’abord, il y a des grands principes quant au moment décisif où les personnes passent à l’acte. En effet, les sociologues ont remarqué que le jour et l’heure sont important pour la personne qui se suicide. Par exemple, on sait que l’on sesuicide plus le jour que la nuit, en fin de matinée ou l’après midi plutôt que le soir, la semaine plutôt que le week-end, en début plutôt qu’en fin de semaine et au printemps plutôt qu’en été ou qu’en hiver. De plus, on remarque que les femmes se suicident moins le mercredi que les autres jours de la semaine car depuis 1972 le mercredi est le jour de repos des enfants.
La famille influe sur lesuicide, en effet, on dit singulièrement que la famille protège. De plus, le taux de suicide est plus élevé chez les célibataires que chez les personnes mariées, plus élevé chez les couples n’ayant pas d’enfants que ceux qui en ont et plus on a d’enfants, moins on se suicide.
L’emplacement géographique au niveau de la France est aussi un facteur à retenir lorsque l’on étudie le suicide. Eneffet, c’est dans les régions pauvres et isolée que le taux de suicide est le plus élevé et dans les régions les plus riches et les plus urbanisée que se trouvent les taux de suicide les plus bas. En France, les régions les moins riches sont l’Ile-de-France, les pays de la Loire et la Lorraine et les régions les moins riches sont la Haute-Normandie, la Champagne Ardennes et la Corse.
Un phénomènedont on ne pense pas forcément est l’école. En effet, des sociologues ont remarqué que sur l’ensemble des jeunes qui se suicident, il y en a 5,4% qui sont illettrés, 8,4% qui sont du niveau primaire, 38% sont du niveau collège ou préparent un CAP, 44% sont du niveau lycée ou préparent un BEP et 5% font des études supérieures.
Les portraits sociologiques
Leshommes et les femmes ne sont pas égaux face au suicide. En effet, Le suicide est quatre fois plus important chez les hommes que chez les femme mais les tentatives de suicide sont majoritairement faites par les femmes. Comme en France, le statut des hommes et des femmes tend à se rapprocher, on pourrait croire que le taux de suicide masculin et féminin se rapproche or justement, les écarts sont de…