Rapport de mission PP/1988-1989/VII.2.1 Politiques et infrastructures nationales de l’information
RESEKVE A L’USAGE INTERIEUR: NE PAS DIFFUSER
C A M E R O U N
Etude de faisabilité sur la création d’une école de sciences de l’information Par Anthony Vaughan
( 2 1 décembre 1989
– 11 janvier 1990)
Les idées et les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pasnécessairement les vues de l’Unesco
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUK L’EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE (Unesco) Paris, 1990
N o de série: FMR/IPS/OPS/90/110
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Rapport d e mission w/i9aa-i9a9/vII.2.1 FMR/IPS/OPS/90/11O(Vaughan) Paris, le 11 juillet 1990
TABLE DES MATIERES
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Sommaire
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ii
1.INTRODUCTIOK
1
2
6
II.
EIRLIOTBEQUES. ARCHIVES ET DOCUMENTATION AU CAYEROUN ARCHIVISTES
…….
III. LES BESOINS DU CAMEROUN EN BIBLIOTHECAIRES. DOCUMENTALISTES ET
………………………
IV.
FORMATION EN SCIENCES DE L’INFORMATION UNE ECOLE CAPlEROUNAISE: UNE ECOLE CAHEBOUNAISE:
…………..
9
14
V.
VI .
ASPECTS ADPIINISTRATIFS ASPECTS PEDAGûGIQUES………
……….
18
23 26 27
VI1 . PROGRAMMES D’ETUDE
……………………
VI11 . ETABLISSEMENT ET FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE
IX. RECOMMANDATIONS
…………
…………………….
ANNEXE . Liste de personnes rencontrées au cours de la mission
…..
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SOMMAIRE
4
Le rapport a essayé d’analyser les besoins en personnel professionnel au Cameroun dans ledomaine des sciences de l’information.. Nous avons vu que les bibliothèques, les centres de documentation, les archives souffrent du manque de personnel formé. Nous avons calculé que le Cameroun a besoin d’environ 300-350 spécialistes formés pour bien organiser le travail actuel. Jusqu’au présent, le Cameroun n’a pas eu de système de formation des spécialistes de l’information. Chaque année un toutpetit nombre de candidats est choisi pour aller à l’étranger obtenir des diplônes: ils sont envoyés, soit par le Ministère de l’Enseignement supérieur, soit par d’autres organisations, y compris d’autres ministères.
Nous avons essayé de calculer les coûts 2 subir pour la création d’une école de formation au Cameroun, par rapport à une formation à l’étranger. Nous avons vu que les dépenses d’uneécole camerounaise seraient plus élevées au commencement que la formation 2 l’étranger. Mais que tôt ou tard le pays aura besoin de son propre système de formation.
i
–
RAPPORT DE MISSION
1 .
INTRODUCTION
1. Les origines de la mission remontent au début de l’année 1989 quand le gouvernement camerounais demanda à 1’Unesco d’envoyer un consultant qui pourrait aider dans l’élaborationd’un programme de formation de bibliothécaires.
2.
Les objectifs de la mission étaient:
– de
conseiller Cameroun;
sur la création d’une
école
de
bibliothécaires au
– d’établir un programme de base pour les études en bibliothéconomie;
– de
coordonner un groupe de travail avec des responsables et les professionnels des bibliothèques du pays en vue de recenser les besoinset les possibilités de formation des bibliothécaires au Cameroun.
3. La mission s’est déroulée du 21 décembre 1989 au 11 janvier 1990 et a été financée au titre du Programme de Participation de l’Unesco pour 1985-1989.
4. En arrivant au Cameroun, le consultant a compris que les objectifs de la mission devaient être mis au point. Sa tâche était moins de mettre au point les détails dufonctionnement d’une école de bibliothécaires dont la création n’était plus envisagée, mais plutôt d’évaluer si le pays avait besoin d’une telle école.
5. Aucun programme n’était établi à l’intention du consultant. Ce dernier a donc essayé de faire une analyse en rencontrant des intéressés dans les bibliothèques, les ministères et 2 l’université. Le consultant n’avait pas l’autorité de convoquer un…