Pouvoir et langage
I Le langage au service du pouvoir. Pour amorcer : Ex CDG du bon usage du langage et du silence (68). A Athènes, les sophistes enseignent aux jeunes fortunés le bon usage de laparole. Parce qu’ils connaissent les tours et les tropes efficaces de la langue, ces derniers parviennent à obtenir l’attention et l’assentiment du peuple. Ex : Le pouvoir des fables, J de Lafontaine.Alors que l’orateur qui entretient l’Agora des affaires de la Cité n’obtient que le dédain, celui qui prononce le mot fable attire et retient l’attention. L’art de bien dire rétablit le pouvoir desplus fort dans la Cité, iségoria et démocratie deviennent les instruments du pouvoir. Call justifie l’usage de la parole par l’établissement des forts au pouvoir qu’il rend possible. Sans langage pasde pouvoir, n’est ce pas que le langage est le 1er des pvoirs ?
II Le langage le premier des pouvoirs… Le langage, du moins son bon usage confère à celui qui le possède une pouvoir immense, lepouvoir du tyran nous dit Polos dans le Gorgias. En effet il semble bien dépasser toutes les autres disciplines. Ex de la médecine, l’orateur est plus habile que le médecin à soumettre au malade untraitement désagréable de prime abord. Ainsi, celui qui possède le langage peut réaliser tous ses désirs d’où la remarque du jeune Polos. D’ailleurs, les totalitarismes du XX siècle l’ont bien compris. Ceque les dictateurs ne parviennent pas à obtenir par le raisonnement il l’instigue par le langage. Importance toute particulière accordée aux discours s’Hitler/Staline/ Franco qui galvanisent les foules.Très grands Lyrisme. L’H pol. esclave du langage ? Mais comment s’exerce le pouvoir des mots?
III …qui révèle sa propre impuissance. Est-ce par sa capacité à distinguer le juste de l’injuste, levrai du faux, bref à convaincre que le langage affirme son pouvoir. Socrate le met en doute. Le langage tire sa force de sa capacité à captiver l’imaginaire individuel et collectif. Il stimule les…