La condition du poète est-elle celle d’un exilé dans le monde ?
L’homme à une nature profonde de sociabilité, les modèles de civilisations de tout temps et de tout lieux reposent tous sur ce même principe : c’est une caractéristique de l’homme que peux d’espèce animales ont développés, et ce qui assure en grande partie notre domination. Mais à l’instar d’espèces comme la termite ou la fourmi quipartagent ce genre de modèle de vie, avec une hiérarchies, des communications entre les divers colonies, l’homme garde une individualité très développée, mettant sa personne au premier plan, et le groupe auquel il appartient bien loin derrière. C’est ainsi que l’on peut voir ce discerner divers « caste » appartenant tous de même à ce «grand tout », la société. Ainsi peut-on considéré quel’attitude générale de la caste « poète », vis-à-vis de ce grand tout est celle d’un exilé ? Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps la condition financière du poète, puis les particularités que procure la capacité du poète à exprimer ses idées. Enfin nous verrons la condition du poète le place nécessairement à une place à part dans la société.
Tout d’abord, si exil il ya, cherchons si le poète est forcé d’effectuer sa retraite ou s’il effectue de son plein gré. L’activité de poète n’est pas ce que l’on pourrait cataloguer comme un métier classique : les revenus sont incertains et rarement conséquent. Jean de la Fontaine exprime cette situation précaire dans sa célèbre fable « La cigale et la fourmi » où l’artiste est représenter par la cigale, celle-ci étantobligé de vivre au crocher de la fourmi qui dans un certain sens la dénigre. La situation de la cigale peux se rapprocher de celle de la Fontaine et d’autres poètes de son époque, ceux-ci étaient rattaché d’une manière comme une autre à la couronne ou à d’autre riche : le poète qui vie au dépend de mécène. Il en ressort donc que le poète ne semble pas autonome. Dans l’ « Albatros « de Baudelaire, ilnous montre la vision qu’a Beaudelaire de lui-même : il est né pour être un être à part dans la société : il peut être admiré dans son art, il n’en reste pas moins dénigré par ses congénères. C’est par sa nature profonde qu’il ne peut échapper à cette fatalité. Avec le recueil de texte « les Champs magnétiques » de Breton et Soupault, on voit à quelle point les idées soulevés sont abstraites, voirabsurdes dans certains cas. Les auteurs se sont volontairement placé dans une logique ne s’appliquant qu’au mondes immatériels de l’imagination et du subconscient, en usant de « l’écriture automatique ». La compréhension de ses textes ne peux être accueille qu’à une certaine « élite », particulièrement flagrant avec ce genre de poème, on peut extrapoler, dans une certaine mesure, ce phénomène.Nous pouvons donc voir que le poète par sa situation et par ses idées qui diffèrent de la norme, le poète et sans aucun doute exclu de la société dans une certaine mesure. Cependant les écrits des poètes sont tôt ou tard lu par des lecteurs, par ce lien le poète est irrémédiablement lié à la société.
Si le poète a exercé de tous temps, mais lors des périodes de grands troubles, tels que ladeuxième guerre mondiale, le poète s’exprime plus largement. Dans le poème « Liberté » d’Eluard, le poète s’illustre en réalisant un poème à vocation militante, qui retrouve pour cela les accents d’un texte oratoire, ce qui ici met en avant la volonté du poète d’interagir sur la société. On peut aussi noter que certain poète considère qu’il possède un rôle primordial dans la société et que c’estson devoir de partager au monde son don. Victor Hugo utilisait le terme de poète prophète dans « La fonction du poète » en considérant que le poète se place en guide pour l’humanité toute entière, ce qui témoigne de sa volonté de faire partie de cette société. Enfin la poésie reste un moyen d’exprimer ses liens amoureux, ce qui met en avant la relation du poète avec une autre personne, ce qui…