Stéphane beaud

1-
Par l’expression «course d’obstacle à double détente», les auteurs désignent la difficulté existante à choisir des diplômes de qualité et permettant de faire un parcours judicieux au vue del’entrée sur le marché du travail. De plus, il désigne aussi la difficulté du point de vue de l’insertion dans le milieu professionnel et les chances d’accéder à des emplois de catégories sociales élevés.Ils déclarent alors que pour les jeunes de catégories sociales élevées cette course d’obstacle est plus facile que pour les jeunes de d’origine populaire.

2-
Ce phénomène fait écho à l’inégalitédu capital culturel entre les couches sociales, en effet les enfants de couches sociales élevées ont une culture plus rentable à l’école que les catégories populaires.
Ainsi, pour les enfants decouches populaires le coût concernant la continuité des études est plus important que pour les enfants de catégories sociales élevées.
De plus dans les milieux aisés l’école est vue comme uninvestissement favorable, un avantage et l’on note un choix plus propice à la réussite que pour les jeunes d’origine populaires.
On note alors qu’à niveau de diplôme égal le choix de poursuites d’études dépend dumilieu d’origine.

3-
Les femmes subissent une inégalité de genre, on peut alors noter qu’à diplôme égal les hommes ont plus de chances de devenir cadres que les femmes. Il en est de mêmeconcernant les filières d’études.
C’est ainsi que l’on peut dire que les femmes tirent moins parti de leurs diplômes.

Il en est de même pour les jeunes d’origine populaire puisque ils ne font pas dans unpremier temps les bons choix concernant l’orientation scolaire. En effet, ils choisissent des formations désavantageuses avec des disciplines moins performantes que les jeunes d’origine favorisés. Deplus on peut noter une discrimination dans des filières d’études valorisées, ce qui empêche les jeunes d’origine populaire d’acquérir des diplômes égaux à ceux des jeunes favorisés.
Dans un second…