POLITIQUE CONJONCTURELLE
Une politique conjoncturelle est destinée à agir sur la « conjoncture économique », c’est à dire sur le rythme de la croissance économique. Elle est dite restrictive lorsqu’elle cherche à la ralentir la croissance et expansive lorsqu’elle cherche à l’augmenter. Elle agit soit avec des outils monétaires, soit avec des outils budgétaires
POLITIQUE MONETAIRE R E S T R IC T I V E
HAUSSE DES TAUX D’INTERETS
POLITIQUE BUDGETAIRE
BAISSE DES DEPENSE PUBLIQUES ET/OU HAUSSE DES IMPOTS
HAUSSE DU COUT DU CREDIT
BAISSE DES INVESTISSEMENTS
BAISSE DE LA CONSOMMATION
STAGNATION DES COMMANDES PUBLIQUES
STAGNATION DES REVENUS DES FONCTIONNAIRES
BAISSE OU RALENTISSEMENT DE LA HAUSSE DU PIB
BAISSE OU HAUSSE PLUS FAIBLE DE LA DEMANDE
BAISSE OURALENTISSEMENT DE LA HAUSSE DU PIB
POLITIQUE MONETAIRE E X P A N S I V E
BAISSE DES TAUX D’INTERETS
POLITIQUE BUDGETAIRE
HAUSSE DES DEPENSE PUBLIQUES ET/OU BAISSE DES IMPOTS
BAISSE DU COUT DU CREDIT
HAUSSE DES COMMANDES PUBLIQUES
HAUSSE DES INVESTISSEMENTS
HAUSSE DE LA CONSOMMATION
HAUSSE DES REVENUS DES FONCTIONNAIRES
HAUSSE DE LA DEMANDE HAUSSE DU PIB HAUSSE DU PIB
Documentréalisé par TARILLON Laurent, professeur de SES au lycée les Eaux-Claires
TROIS EXEMPLES DE POLITIQUES ECONOMIQUES
LA POLITIQUE DE RELANCE KEYNESIENNE DE 1981 A 1983 En 1981, la gauche arrive au pouvoir. Elle avait promis de supprimer le chômage et d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés. Pour cela elle utilise tous les outils à sa disposition. Elle mène une politique de revenus enaugmentant les salaires des fonctionnaires et des salariés des entreprises publiques, le minimum vieillesse, les allocations et le SMIC. Elle augmente les dépenses publiques et sociales en créant un déficit budgétaire important. Dans les dépenses publiques elle augmente les investissements de l’Etat. Enfin, elle baisse les taux d’intérêts 5mais très peu du fait des contraintes du SME) pour accroître laconsommation et l’investissement privé. Les résultats sont bons. La croissance et l’emploi sont relancés. Mais le déficit extérieur augmente car la France est la seule a avoir relancé sa demande, menaçant le Franc. François Mittérand, pour ne pas sortir du SME décide d’arrêter cette politique et même de l’inverser. NB : Jacques CHIRAC avait pratiqué une politique comparable entre 1974 et 1976quand il était premier ministre.
LA POLITIQUE D’INSPIRATION NEO-CLASSIQUE DE DESINFLATION COMPETITIVE DE 1983 A 1997 ET DE 2002 A 2006 En 1983, le changement de politique est drastique. Par la politique monétaire d’abord avec une hausse forte et rapide des taux d’intérêts et un encadrement administratif du crédit et des prix. Les impôts augmentent et les dépenses publiques sont freinées, toutcomme les dépenses sociales. Le SMIC est bloqué et l’on pratique la désindexation des salaires et des prix. Avant cela, les salaires augmentaient proportionnellement aux prix, si bien que le pouvoir d’achat ne baissait jamais. Cela va même jusqu’au gel des salaires des fonctionnaires pendant 18 mois. L’effet est tout aussi massif. La croissance se ralentit, le déficit extérieur se résorbe etl’inflation baisse. Elle passe de plus de 12 % en 1983 à 5 % en 1985. La compétitivité prix de la France s’améliore du fait des faibles hausses du coût du travail. D’où le nom de cette politique d’inspiration libérale. La droite, revenue au pouvoir en 1986, puis la gauche qui y revient en 1989 pratiqueront la même politique jusqu’en 1997. Depuis 2002 la politique est sensiblement identique mais moins forte,ne résorbant notamment pas le déficit budgétaire, du fait des baisse d’impôts. NB : Raymond Barre qui a remplacé J Chirac en 1977 avait opérer de la même façon, appelant cela une politique d’austérité.
LA POLITIQUE PLUTOT KEYNESIENNE SOUS CONTRAINTES DE 1997 A 2001
En 1997, Lionel Jospin arrive au pouvoir suite à la dissolution de l’assemblée par Jacques Chirac. Il met en place une…