Droit constitutionnel

Sommaire
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• 1 Considérations générales sur le droit constitutionnel
o 1.1 Juridicisation de la science politique
o 1.2 Constitutionnalisme
? 1.2.1 Raisons du constitutionnalisme
? 1.2.2 Expression du constitutionnalisme
o 1.3 Champ d’action du droit constitutionnel
• 2 Théorie générale du droit constitutionnel
o 2.1 Le droit de l’Etat
? 2.1.1 Approche politique : État,droit
? 2.1.2 Approche juridique : Eléments constitutifs et formes de l’Etat
? 2.1.2.1 Eléments constitutifs de l’Etat
? 2.1.2.2 Les formes d’Etat
o 2.2 L’Etat de droit
? 2.2.1 Le constitutionnalisme
? 2.2.1.1 La notion de Constitution
? 2.2.1.2 La Constitution française
? 2.2.2 Le contrôle de constitutionnalité
o 2.3 Les régimes politiques
o 2.4 La participation des citoyens• 3 Les institutions politiques françaises
o 3.1 Histoire constitutionnelle
o 3.2 Le pouvoir exécutif
o 3.3 Le Parlement
o 3.4 Le Conseil constitutionnel
o 3.5 Autres pouvoirs, conseils et organes constitutionnels
• 4 Citations
• 5 Notes et références
• 6 Voir aussi
o 6.1 Bibliographie
o 6.2 Principaux auteurs
o 6.3 Articles nationaux
o 6.4 Articles connexes

Le droitconstitutionnel est une branche du droit public, il rassemble les règles relatives à la forme de l’État, à la constitution du gouvernement et des pouvoirs publics et à la participation des citoyens à l’exercice de ces pouvoirs. Ce droit de la Constitution est sanctionné par un juge. Le droit constitutionnel rassemble les règles juridiques intéressant les institutions, le système de norme et derapports entre normes, et les droits fondamentaux.
Considérations générales sur le droit constitutionnel [modifier]
Juridicisation de la science politique [modifier]
Au départ, bien que les enseignements de droit constitutionnel et de science politique fussent distingués, le droit constitutionnel reposait sur les mêmes méthodes d’analyse et conservait globalement le même objet que celui de lascience politique : il s’agissait d’analyser le comportement des acteurs politiques, d’étudier le fonctionnement des institutions dans le but de comprendre comment « s’acquiert, se transmet et s’exerce le pouvoir politique » (Georges Burdeau).
Plus récemment, le droit constitutionnel a été envisagé non plus comme l’étude des faits politiques, mais plutôt comme l’analyse de normes juridiques, garantiespar des juges. Cette évolution est due à plusieurs facteurs :
• Les constitutions sont apparues comme un rempart contre l’arbitraire du pouvoir politique.
• Au sein du pouvoir politique, c’est le pouvoir législatif qui est lié par le respect de la Constitution.
Mais il convient de signaler que le droit constitutionnel moderne se diffère de la science politique
Dès lors, les « méthodes »d’analyse ont évolué.
En France, on a peu à peu quitté des méthodes sociologiques pour se tourner vers des méthodes que l’on rencontre en droit civil : on parle alors de juridicisation. L’« objet » de la discipline a également évolué : c’est devenu l’étude des systèmes de normes et des rapports entre normes. La constitution française s’est trouvée ainsi placée au sommet de la pyramide des normes,au-dessus du Bloc de conventionnalité (traités internationaux, directives européennes, et lois organiques). Ce sujet fait néanmoins débat, notamment dans le cadre des réflexions sur le traité constitutionnel européen.
Aux États-Unis et dans le monde anglo-saxon, le droit positif est moins valorisé, et la culture de la norme est moins développée. La tendance à l’étude des rapports entre normes estmoins nette : la culture anglo-saxonne privilégie le système de droit mou (soft law), qui facilite le débroussaillage des sujets complexes par les citoyens, et conduit progressivement le pouvoir politique à mettre en place un système de lois cohérent qui s’insère dans le dispositif constitutionnel, qui est amendé si nécessaire. Ainsi en est-il de l’approche des phénomènes environnementaux dans le…