Morale |
Travail d’analyse |
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Mélanie LEMBRÉE |
2e littéraire-morale |
1. Expliquer le sous-titre du livre.
Le sous-titre du livre, « l’industrie de la viande menace le monde », nous plonge dans la thématique principale abordée en long et en large par F. Nicolino.
Le constat de son enquête est que la France (ainsi que les pays industrialisés, et donc nous) consommebeaucoup trop de viande. Il faut savoir qu’un Français mange, à peu de choses près, 92kg de viande par an. Cette surconsommation de viande a fondamentalement transformé l’élevage des animaux domestiques en une industrialisation de la viande (des animaux qui étaient au départ liés à l’homme, de par la domestication notamment, sont devenus des produits de consommation bourrés aux hormones et auxantibiotiques).
Industrialisation, qui, par ailleurs, menace gravement le monde. En effet, la problématique ne réside pas seulement dans les mauvaises conditions d’abattage des animaux et dans leurs conditions d’élevage ; pour satisfaire la consommation de viande d’un Français, il faut 659m² de soja (et cette surface n’étant pas naturellement disponible, elle nécessite la destruction massive denombreuses forêts, sans compter le fait que cette production de soja transgénique nuit fortement aux habitants des régions concernées qui n’ont plus de terre pour élever leurs propres animaux), l’élevage mondial actuel émet plus de gaz à effet de serre que la totalité des transports humains, voitures, bateaux et avions compris (l’élevage mondial est en fait responsable de 18% des émissions de gaz à effetde serre dues à l’homme), etc.
Et que ferons-nous lorsque les habitants des pays en voie de développement, comme la Chine, voudrons manger autant de viande que nous ? Où mettrons-nous tous ces animaux à élever ? Où trouverons-nous les terres nous permettant de cultiver le soja transgénique ?
La solution est simple… Soit nous créons deux planètes de rechange, une pour y mettre les animaux, etune autre pour mettre les cultures… Soit nous diminuons notre consommation de viande.
2. Mettre en évidence la dimension éthique (et politique) de cet essai (relation homme/animal).
Cet essai de F. Nicolino met en évidence de nombreux problèmes éthiques, dus à la commercialisation de l’animal en tant que produit de consommation et à la surconsommation de viande dans nos pays.
Lepremier problème éthique, dû à la commercialisation de l’animal nous montre à quel point l’homme, l’être humain manque indubitablement de respect vis-à-vis de l’animal. Ces animaux, qui au départ étaient liés affectivement à l’homme et étaient élevés de manière respectueuse sont devenus, en quelques années, des produits industriels. Lorsqu’on voit de quelle manière sont traités les filets de pouletavant d’arriver dans notre assiette, de quelle manière ils sont entassés et privés d’eau dans le but d’ingurgiter davantage de liquide aux hormones et aux antibiotiques, et de quelle manière ils sont abattus, il est difficile de ne pas se poser de questions. Et ne parlons pas des porcs ou encore des veaux, qui eux sont maintenus immobiles afin de ne pas développer de muscles, ce qui rougirait laviande et la rendrait moins « belle »…
En bref, nous mettons le bien-être de l’animal de côté et sa santé (la nôtre avec, qui plus est, puisque nous mangeons ces animaux « malades ») au profit du productivisme.
Le second problème éthique, dû à la surconsommation de viande dans nos pays, nous montre à quel point nous manquons de respect vis-à-vis de la nature. En effet, pour satisfaire les« besoins » (qui n’en sont pas vraiment) en viande de chaque Français, 659m² de culture de soja (transgénique, ne l’oublions pas) sont nécessaires. Pour cette culture, nous n’hésitons pas à détruire massivement la forêt amazonienne, forêt qui nous le savons tous, est la bulle d’oxygène de notre chère planète.
Par ailleurs, cette destruction massive de forêt ne nuit pas seulement à la survie de notre…