Elle débute en 1915, avec la création de la Section photographique des armées (SPA) et de la Section cinématographique de l’armée française (SCA) conjointement créés par les ministères de laGuerre, de l’instruction publique et des Beaux-Arts et des Affaires Étrangères. Ces ceux sections ont fusionnées dès 1917 en une Section photographique et cinématographique des armées (SPCA)elle-même dissoute en 1919 après avoir constitué un fonds dont on a conservé 120 000 clichés environ (plaques de verre de tous formats) incluant des vues en relief et panoramique. le Quartier Général luiavait désigné en mai 1915 la mission de constituer un stock de photos répondant à 3 objectifs :
être intéressants : au point de vue historique (destructions, ruines…),
au point de vuede la propagande par l’image à l’étranger,
au point de vue des opérations militaires, par la constitution d’archives documentaires
Le fond recèle des clichés d’œuvres d’art, monuments,musées (avant et/ou après destruction par la guerre)
L’établissement a ensuite été recréé ;
sous le nom d’ Établissement cinématographique des armées du ministère de la Défense (ECA),transformé en Établissement cinématographique et photographique des armées (ECPA) en 1969.
pour devenir l’actuel Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense(ECPAD) en 2001.
Les personnels de l’ECPAD sont présents où sont engagés les armées françaises et témoignent de leur histoire, conservée au Fort d’Ivry.
La collection de photos et films estaujourd’hui conservée par l’établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense, qui a également numérisé des Fonds de photographies privées, et ses des fonds sur la guerred’Algérie, la guerre d’Indochine, la Seconde Guerre mondiale, 1939-1945, ainsi que des fonds photographique des opérations extérieures, accessibles sur le Site Internet de la Médiathèque de la…