«Fini l’ère des vaches grasses»= La gestion axée sur les résultats (GAR)

M. Toufik BENIDIR
Analyste Economique
Doctorant & Consultant en Intelligence Economique – Lyon

«Fini l’ère des vachesgrasses», réitérée à maintes reprises depuis la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2009, le Chef de l’état affiche clairement sa nouvelle stratégie de rupture avec les vieillespratiques socialistes : Flambée des importations, trop forte dépendance à l’égard des hydrocarbures, rallonges budgétaires pour des chantiers qui restent interminables…etc, et tant de constatations quine laissent enregistrer des indicateurs très positifs quant à l’avancement de la situation économique du pays, et par conséquent un développement socio-économique majeur pour un Etat à la tête de plusde 149 Milliards de Dollars, avec moins 500 Millions de Dollars de dettes extérieurs (Mai 2010).

De tels acquis, en période de grave crise économique mondiale, doivent être incontestablementconsolidés au profit d’une croissance économique endogène dans son genre. Une bouffée d’oxygène pour assurer un futur prospère, avec comme objectif principal, celui de mettre terme à une économie jusqu’àprésent minée par la rente pétrolière, et ce dans une perspective qui cible en priorité d’asseoir les bases du développement économique et social de long terme au profit des générations futures,communément appelée de « développement durable ».

Devant le constat relevé maintes fois par les experts nationaux et étranger, ainsi que par des opérateurs économiques que l’Algérie navigue dansl’ambigüité, manque de visibilité et de stratégie à long terme, d’une part, et d’autre part la difficulté affichée quant à la qualification de l’économique algérienne, dite en transition, en voie delibération …voir même bazar, devant une stratégie économique mitigée. Force est de constater que la phase actuelle de l’évolution économique algérienne est celle qui opte de poursuite des programmes…