Plus de poissons en 2050 ?
Que faut-il faire pour sauver les poissons avant 2050 ?
Chiffre:
77% la proportion d’espèces de poissons impactées à différents degrés. 8% serait épuisées, 17% surexploitées et 52% exploitées à leur maximum.
170 millions d’emplois dépendent de la pêche et qu’en tout 520 millions de personnes y sont financièrement liées.
C’est une question de subsistancepour un milliard de personnes, souvent originaires de pays en développement et dont le poisson constitue la seule source de protéines, selon l’ONU.
Depuis 2002, l’humanité consomme, chaque année, 84 millions de tonnes de produits issus de la pêche, contre 20 millions en 1950. 2 200 espèces commerciales sont considérées en voie de disparition.Selon la FAO, les 3/4 des espèces mondiales sontsurexploitées.
Globalement, 1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction et la moitié parvient tout juste à se renouveler. 7% des espèces marines ont disparu depuis 1950. 29% des 600 espèces pêchées dans le monde sont en voie d’extinction totale : autrement dit, leur niveau est descendu à 10% de celui de 1950.
La pêche à la morue est quasiment un fait du passé du fait que 85% des morues pêchéesétaient trop jeunes pour avoir eu le temps de se reproduire.
Les associations nationales :
Les associations nationales permettent de faire avancer les mesures de protection des poissons et de s’impliquer dans des actions bénévoles qui améliorent l’environnent aquatique grâce a différentes actions comme :
le rempoissonnement des rivières
le nettoyage de rivières et d’étangs
larestauration de frayères
l’aménagement du code de l’environnent pour faciliter des mesures locales (quotas,tailles de captures protection pendant la fraye,etc.)
Aménagement de l’eau:
La plupart des milieux aquatiques ont été profondément remaniés par l’homme. De nombreux aménagements de cours d’eau ont été réalisés : dragage (approfondissement du lit), canalisation (bétonnage des berges etparfois du fond), endiguement (augmentation de la hauteur des berges pour éviter le débordement des eaux), mais aussi rectification du cours (recoupement des méandres) et recalibrage (augmentation de la capacité du lit en modifiant sa profondeur et sa largeur).Ces aménagements répondaient souvent à des objectifs légitimes : protéger des inondations les terres cultivables et les habitations,lutter contre l’érosion des berges, faciliter la navigation fluviale, produire de l’énergie, irriguer, alimenter en eau potable les hommes et le bétail, et, beaucoup plus récemment, créer des bases de loisirs.Or, ceux-çi modifient de façon durable les composantes physiques des cours d’eau : pente, profondeur, vitesse du courant, forme des berges. Ils ont donc des répercussions sur le fonctionnementdes écosystèmes qui ne sont pas toujours prévisibles à long terme. En général ils induisent une diminution de la diversité naturelle des habitats et des espèces présentes.
Les poissons migrateurs , tel que le saumon ou l’anguille( baisse de 90 % des civelles), ne peuvent pas remonter les fleuves du fait de ces aménagements . C’est pourquoi , des passes à poissons ont été construites .
Espècesinvasives:
Les phénomènes d’invasion biologique sont aujourd’hui considérés par l’ONU comme une des grandes causes de régression de la biodiversité, avec la pollution, la fragmentation écologique des écosystèmes et l’ensemble constitué par la pêche et la surexploitation de certaines espèces .
Exemple :
la jussie à grandes fleurs et la jussie rampante,commercialisées comme plantesd’ornement de bassin, qui colonisent aujourd’hui de nombreux cours d’eau et étangs, aboutissant à leur fermeture progressive et leur assèchement. Une grave menace pour les milieux aquatiques de France et d’Europe.
la palourde asiatique qui envahit certains fleuves français, aux dépens de bivalves d’eau douce indigènes tels que certaines moules d’eau douce .
l’écrevisse de Louisiane en Europe qui…