Prost antoine – les anciens combattants

Les anciens combattants :

PROST Antoine

I) Le souvenir :
* L’expérience de la † est une découverte inoubliable et qui laisse l’homme changé. Impossible ensuite de fR comme si cette rencontre n’avait pas eu lieu. La † des autres est 1 1ère forme de cette expérience. Le front est un vaste charnier, et les combattants ont vécu parmi les cadavres. Pas de récit de W qui ne mentionne qq macabrerencontre. + horreur d’entendre les blessés hurler / le champ de bataille pendant une accalmie et de ne pouvoir les secourir. ( la † des autres renvoie inexorablement le soldat à l’angoisse de sa propre †, et c’est elle qui constitue la trame même de cette expérience impossible à oublier. L’angoisse est particulièrement forte ds l’attaque et ss les bombardements.
* L’attente de l’attaque est aucontraire un moment interminable et éprouvant. Dès qu’il apprennent qu’il vt attaquer, les soldats sentent / eux la menace de la †. Les préparatifs les contraignent à une activ qui les empêche un peu de penser, mais il est des gestes terribles à accomplir, qd on se dit que c peut-ê la der fois. Agir est la meilleure façon de dissiper l’angoisse, et c ce qui rend si éprouvant les bombardementsd’artillerie. Les combattants y éT livrés aux obus aveugles, sans que jms leur peur puisse se retourner en act° de W. L’attente de l’attaque s’inscrit ds un tps déterminé, et l’angoisse y croît jusqu’à l’heure H / laquelle elle vient inexorablement buter. Bien différent est le tps du bombardement : une durée interminable, et sans terme fixé.
* Certains ont tué, et cette expérience-là, po ê refouléeau + profond des csc n’en est pas moins lourde à porter. Peu ont tué directement mais certains si, ils ont l’expérience d’avoir donné la mort : ils ont vu leur adversaire, ils l’ont distingué parmi d’autres, et ils l’ont tué d’assez près po entendre son cri ou deviner son regard.
* Il est difficile po les A.C de parler de leur expérience au front et d’autant + de ce qu’ils ont vécu au combat. Onpeut parler de la faim, de la boue, des rats et des poux mais pas de choses aussi personnelles que l’angoisse : les misères matérielles st les seules qu’ils puissent décemment avouer. Ts les récits d’A.C qui évoquent les permissions montrent que ce que les poilus ont à dire cadre si mal av ce que l’on entend d’eux que bcp mentent po fR plaisir à ceux qui les imaginent héroïques et impatients d’endécoudre. Il a fallut 10 ans, po que les souvenirs se décantent et que les combattants commencent à évoquer leur W.
* Il y a un sentiment de relative fierté qui se dégage chez les A.C de ne s’ê pas montré lâche. Ils ne se prennent pas po des héros, ils s’en seraient bien dispensés mais ils ont participé à cette expérience sans équivalent, et ils n’y ont pas été inférieurs. Ils affirment dcsimultanément que la W est un ignoble massacre, qu’il faut l’éviter à tt prix, mais qu’eux mêmes s’y st montrés digne d’estime. La condamnation catégorique de la W s’accompagne d’1 fidélité à ce que l’on fut. Le combattant n’est pas un militaire qui fait l’éloge de la W, c un homme qui refuse de rayer sa vie, comme si elle n’avait jms existé, une expérience qu’il n’a pas cherchée, qui a compté po luiet dt il n’a pas lieu de rougir.
* Chez les combattants, il reste de la W une gde fatigue, une immense lassitude. Ils st usés. Ils aspirent profondément à savourer leur vie en paix, comme une récompense bien méritée ( insistance po obtenir 1 retraite de combattant.

II) Le mouvement combattant :
* L’association de combattants, n’est pas l’héritier direct du groupe que formaient les soldats aufeu ( ce st des asso / localité qui n’ont pas été constituées po prendre la suite de la vie militaire. Galement ce st des A.C de la même génération dc cela dvp des liens de camaraderie, mais ils n’ont ds la majorité des cas pas été au front ensemble.
* Les asso ont été créées po 2 raisons :
– les 1ères naissent pendant la W elle même (1915-1916) po répondre aux pb dramatiques des…