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Commentaire document 1:
« il valait mieux appeler roi celui qui avait le pouvoir que celui qui ne l’avait pas. »
Cette phrase serait la réponse prononcé par le pape Zacharie à la demande de Pépin le bref cherchant à conférer une légitimé divine à sa stature de roi en devenir. Ces propos sont particulièrement représentatifs d’une réalité de la période sur laquelle nous nous penchons, ilsmarquent l’ultime phase du déclin de la dynastie mérovingienne.
Depuis 639, fin du règne du dernier roi mérovingien influent Dagobert 1er, le pouvoir royal connait une décadence qui durera plus d’un siècle, principalement causé par l’apparition des rois dits « fainéants » dont cette date augure l’apparition.
La réalité de ce qualificatif peu élogieux n’est pas la cause d’un un état deléthargie pathologique dont ces rois auraient été les victimes mais s’explique par différents facteurs politique, institutionnel… Précisons d’abord que le peuple mérovingiens, même s’il connait depuis le baptême de Clovis (496 ou 498) l’influence des pratiques et institutions romaine par le biais de l’église, reste un peuple de tradition barbare, d’origine germanique dont les mœurs et les coutumes sontencore présentes dans l’organisation du pouvoir et la gestion du royaume. Rappelons que le domaine royale est la propriété privée du souverain, il en dispose comme bon lui semble. Les rois distribuent des terres en guise de rétribution aux afin de assurer leur soutiens. Puis conformément au concept de patrimonialité du domaine de la couronne, les terres sont répartit équitablement entre lesdescendants mâles du rois qui eux même reproduisent ce schéma. On assiste non seulement à un amenuisement des terres royales mais également à un morcellement du royaume en plusieurs régions désunifiées. La puissance royale étant en majeur partie fondé sur la procession terrestre, les rois voient leurs emprises s’affaiblir. D’autre part, les derniers héritiers de la couronne étaient en grand nombresmineur au moment d‘investir leur attribution. Les compétences royales sont alors attribués jusqu’à leur majorité aux palatins, dont le major domus, le maire du palais est à la tête. Dés lors, la pratique est encré, les maires usurpent l’ensemble des pouvoirs par délégation, instaure le principe d‘hérédité au sein de leur fonction, nomment les membres influents, s’assurent l’appui des grands etenfin de l’église pour détrôner les mérovingiens. La famille des Pippinides s’imposent au fil du temps par ces moyen et donne naissance à une nouvelle dynastie, les carolingien.
Le texte qu’il nous est proposé d’étudier trace un aperçut de cette période transitive. L’extrait est un passage de La Vie de Charlemagne composé par Eginhard entre 814 et 840 selon certain historiens. L’auteur est un hommed’église distingué par sa grande érudition, abbé de plusieurs monastères, il exercera à la cour au coté de charlemagne puis de Louis 1er le pieux en qualité de conseillé et d’architecte. Il est ami d’Alcuin, lui-même très proche de Charlemagne. Eginhard est exerce une influence importante sur le pouvoir carolingien, famille à laquelle il est particulièrement attaché. On retrouve les marques de cetteattachement??? dans La Vita Caroli Magni, son principal écrit. Cette vie de charlemagne est considéré comme une source historique majeur. Cependant, l’ouvrage nécessite une lecture critique du fait d’une subjectivité de pro carolingienne marqué. Notons pour exemple que l’appellation « rois fainéants » est issue de la biographie sur laquelle nous sommes penché et qu’elle fut conçu afin dediscréditer les mérovingiens et légitimé l‘accession au pouvoir par les Pippinides. Remarquons par ailleurs que si les historiens ne s’accordent pas sur une date précise de composition de l‘œuvre, les événements relatés dans le passage qui nous intéresse, soit l’accession???? au trône par Pépin Le Bref, ce sont déroulés en 752, qu’Eginhard est né en 775 et mort en 840 ce qui ne le place pas en…