Notre siècle est le siècle de la vitesse. Un des aspects les plus frappants du changement de notre vie depuis le 19ème siècle est l’accélération du rythme de l’existence. Nos déplacements sur terre, sur mer, dans les airs mais aussi la cadence de production de biens matériels ; tout cela est régi par la vitesse.
Le Philosophe ALAIN (de son vrai nom Emile Chartier, philosophe, journaliste etprofesseur de français, 1868-1951) qui a fait une analyse critique de la civilisation contemporaine, a contesté les effets bénéfiques de la vitesse. Il a dit et écrit : « Je crois que la principale erreur de notre temps est de chercher en toute chose la vitesse »
Pour répondre aux diverses question que suscite cette phrase, nous montrerons d’abord les arguments qui défendent cette théorie puisnous essaierons de montrer certains avantages concrets apportés par la vitesse.
Une telle évolution est-elle heureuse ? En voulant aller toujours plus vite, de gagner du temps, ne faisons-nous pas l’inverse ? L’essentiel de vie des hommes n’est-il pas perdu au contraire ?
Dans notre monde actuel, la vitesse joue un rôle important. Mais ce rôle n’est pas souvent si intéressant pour l’humain.En effet, l’humain se déplace au moyen d’automobiles, d’avions ou encore de trains depuis presque maintenant un siècle. De plus, la technologie, évoluant de jour en jour, à permis à des engins d’atteindre des vitesses plus grandes, pour plus de rendement, ou encore de plaisir. Cependant, la vitesse dans les transports est néfaste. Tous les ans, cette vitesse est la principale cause des accidentsmeurtriers sur nos routes, le nouveau fléau de notre époque est donc bien présent. Il est maintenant la principale cible des policiers, afin de réduire ce nombre d’accidents. A ceci s’ajoute que le temps gagné sur les routes est surévalué. La vitesse dans les transports ne sert donc pas à grand-chose : 6minutes gagnée en roulant à 150 km/h, au lieu de 130 km/h. C’est donc le rendement que l’humainrecherche, au point que la beauté de la nature lui échappe quand il est au volant…
Les conséquences de cette vitesse, se montrent au niveau de la santé de l’homme. En effet, vivre vite avec comme risques : stress, dépressions, troubles psychologiques, insomnie… A ceci s’ajoute la peur de ne pas savoir tout faire. L’homme veut tout essayer, tout voir, en un temps record. C’est ce qu’on appelle àl’heure actuelle le « Tout tout de suite ! » Ce qui peut alors devenir une obsession ; faire le plus vite possible, le plus de choses possible mais on oublie de vivre vraiment. Le prétendu temps gagné est presque toujours du temps vide et insignifiant. Dans la vie de tous les jours, au travail, dans sa voiture, chez soi, la vitesse est tout le temps recherchée. Cela a pour effet d’abrutir l’homme; le rythme de la circulation dans les villes et sur les routes est devenu horrible. La cadence imposée au travail est souvent inhumaine, et peut même provoquer de véritables maladies, comme des névroses. L’homme a peur de perdre du temps. Ceci est bien illustré par le succès des « fast-food » où on y mange vite mais c’est une cuisine qui manque souvent de goût.
La vitesse ne permet aussi plusaux hommes de s’attarder aux beautés du monde. Ni de s’arrêter pour réfléchir au sens de la vie. Depuis quelques temps déjà, la lenteur nous irrite, l’important, c’est de vivre vite. Toute notre vie se trouve plus ou moins orientée vers la productivité et le rendement. Et rare sont les gens qui profite encore de la beauté de certaine chose dans la vie de tous les jours, en dehors des « vacances »,ou beaucoup de monde profite pour voir ces beautés ! Il y a donc de moins en moins de place dans notre vie pour la poésie, la détente dans le calme de la Nature, etc.
S’il est vrai que la vitesse est néfaste à la vie de l’homme du XXIème siècle pour les raisons parmi d’autres énoncées ci–dessus. Une condamnation totale de la vitesse serait injuste. La vitesse a ouvert des possibilités…