La chronique
Psychopathe
Je sortis de chez moi d’un coup, je venais d’entendre les informations au journal de 20 heures. J’ouvris la porte et plongeai dans la nuit noire, marchant sur le cheminplein de neige. Je croisai des gens dans la rue tout en pensant à ce que je venais de voir à la télévision.
Hier soir, une jeune fille s’était faite violer dans la rue, elle avait reconnu sonagresseur et avait fait un portrait de lui. Il ressemblait à peu près à ceci: 1m70, le crâne rasé, des lunettes noires et un jeans plein de trous. Sous cette description je ne pus m’empêcher de voir enlui mon voisin Thierry. Il ressemblait assez bien au portrait décrit par la jeune fille et avait un comportement plutôt étrange.
Je me mis à réfléchir à tout ceci et quand j’eus fini ma petitepromenade, je rentrai chez moi, enfin presque. Je passai dire un petit bonjour à mon voisin, je frappai à sa porte, pris un morceau de bois qui traînait dans ma poche et je le lui lançai en pleine faceavant qu’il ne puisse dire un seul mot.
Je m’approchai de lui et l’achevai en prenant un marteau qui était sur sa petite table de salon. Je le frappai énergiquement et je lui retirai ce qui luiservait d’arme contre les jeunes filles en lui écrasant. C’était une façon symbolique pour moi de le punir pour ce qu’il avait fait à cette gamine.
Je sortis alors de chez lui et là, je sentis la ragemonter en moi, je pensai à toutes les victimes de viol. Je saisis d’un coup mon couteau suisse, l’ouvrai et chaque fois que je rencontrai quelqu’un, je l’entrai dans son crâne pour faire comprendre àtout le monde qu’il y avait encore pire que les violeurs: les tueurs en série!
Je massacrai une dizaine de personnes, toutes blanches avec une tête innocente, au moins comme ça, ils auraientcompris.
Je courus alors en direction du parc, la colère m’était tellement montée à la tête que dès que je voyais un couple en train de s’embrasser je pris leurs têtes, mis un pic en fer entre les deux…