LA RAFLE
Problèmatique :Quel était le sort des enfants du Vel’d’Hiv ?
Introduction : Présentation du film.
Nature de l’oeuvre :
La rafle a été réaliser par Roselyne Bosh, ancienne journaliste d’investigation, avec l’aide du point de vue de Joseph Weishmann qui a témoigner de ce qu’il a vécu là-bas lorsqu’il avait 10ans.
C’est un film du genre drame historique,la tristesse est apportéepar la rafle des hommes juifs en France et sa cruauté envers eux-même.
Cette œuvre française est sorti le 10 mars 2010 en France, au Luxembourg, en Belgique et en Suisse.La rafle concerne tous les publics.
-Dans quel contexte historique cette œuvre filmique a été réalisée ?
En 1939, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, la population juive en France compte environ 300 000 personnes.Celle-ci est diverse, aussi bien d’un point de vue sociologique que politique ou encore au regard des origines : les Juifs français en représentent alors 60%; le nombre de juifs de nationalités étrangères, immigrés d’Europe centrale et orientale les dix dernières années, approche quant à lui les 120 000. Paris est le cœur de cette population juive avec près de 200 000 personnes, dont la localisationdans les quartiers reflète le niveau social et les origines géographiques. C’est ainsi que les quartiers ouest abritent les gens les plus aisés, le XIème arrondissement, Belleville ou dans une moindre mesure, Montmartre et le XVIIIème, depuis les années 1920.
Les rafles d’hommes juifs en France, demandées par les allemands et réalisées en collaboration avec la police française, commencent àParis en mai et août 1941, avant la décision des nazis, à l’automne, d’assassiner les Juifs d’Europe. Dirigée par Adolf Eichmann, la planification pour les trois pays occidentaux occupés par les nazis (France, Belgique et Pays-Bas) débute en juin 1942. Le 15 juin, alors que deux convois ont déjà quitté la France pour Auschwitz, le quota pour l’Hexagone est fixé à 40 000 personnes à déporter en 1942.Theodor Dannecker, représentant d’Adolf Eichmann, mène les négociations avec René Bousquet, Secrétaire Général à la police de l’État français : pour les Allemands, il s’agit d’obtenir la collaboration de la police française en zone occupée et la livraison par Vichy de Juifs de la zone libre. Le 2 juillet, un accord est entériné. 20 000 Juifs étrangers seront arrêtés en zone occupée, 10 000 autresen zone libre. En contrepartie, le gouvernement de Vichy obtient le contrôle de la police française. Le 3 juillet, Pétain et Laval donnent leur accord; le Président du Conseil déclare se désintéresser des enfants en zone occupée et propose aux allemands, qui ne l’avaient pas réclamé, la déportation des enfants dont les parents seront arrêtés en zone libre.
En zone occupée, les arrestationsdébutent dès le 13 juillet. Dans l’agglomération parisienne, la rafle du Vel’d’Hiv’, dite opération « Vent printanier », est réalisée les 16 et 17 juillet 1942 par des fonctionnaires de police français. 13152 Juifs, dont 4115 enfants, la plupart nés en France, sont arrêtés à leur domicile, sur la base du fichier élaboré par la Préfecture de Police. Gardiens de la paix, inspecteurs en civil, élèves desécoles de police, soit près de 7000 hommes, participent à la rafle qui concerne pour la première fois femmes et enfants. Les adultes seuls sont envoyés à Drancy ; les familles, soit 8160 personnes, sont parquées pendant 3 à 5 jours au Vel’ d’Hiv’, puis acheminées vers les camps du Loiret.
Les familles transférées du Vel’d’hiv’ entre les 19 et 22 juillet 1942 arrivent aux camps de Pithiviers etBeaune-La-Rolande, gérés par l’administration française. Les parents sont rapidement déportés alors que les allemands n’ont pas encore donné leur réponse quant au sort des enfants. Âgés de 2 à 15 ans, ceux-ci restent seuls durant plusieurs semaines. Désorientés par l’absence de leurs parents et vivant dans des baraques inadaptées à la présence d’enfants, ils connaissent des conditions d’hygiène…